Ils me narguent, colonne altière en attente de lecture
Guettant mon petit orteil pour l’y fracasser
Voilà qui est fait
Afin que votre attente ne perdure
Je vous livre sans plus tarder
Les arguments proposés
D’éditoriale facture
Second round de la journée…, la suite, demain, au petit déjeuner
En rupture avec sa famille bourgeoise, Frédéric débarque en 1865 dans le Paris brillant et effervescent du Second Empire, mais ce n’est pas pour faire fortune… À dix-huit ans, sans un sou et sans relations, il ne connaît rien de la vie. La volage Bouton d’or et un oncle franc-maçon vont se charger de son éducation amoureuse et intellectuelle juste au moment où la montée en puissance de la Prusse précipite la France vers un conflit désastreux.
Dans une capitale assiégée où la fête s’éteint soudainement pour laisser place au froid, à la peur et à la faim, Frédéric, enflammé par les idées révolutionnaires, découvre sur les barricades de la Commune la fraternité, mais aussi la haine : devenu chef des services du contre-espionnage, il est poursuivi par la rancune de la redoutable « Veuve noire », proche de l’impératrice, qui n’a d’autre idée que de l’éliminer…
Jean-François Nahmias nous entraîne au cœur d’une fresque passionnante pour décrire, en fin connaisseur des coulisses de l’Histoire, ce Paris qui souffre tout en refusant la défaite. Et nous faire découvrir, à travers l’engagement des francs-maçons, un pan totalement méconnu de la Commune.
Les chemins de la fraternité, Jean-François Nahmias, roman, Ed. Albin Michel, nov. 2015, 518 pp
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Johnny Hallyday
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Lorsque le narrateur croise enfin Sandrine Broussard il est happé par ce personnage magnétique, son exact contraire. La jeune femme va lui raconter ses vies multiples et tumultueuses, faites d’arnaques et de clandestinité. Mais au plus profond d’elle-même, elle aspire à ne plus être une « passagère clandestine » et à retrouver une place dans ce monde. Pour « tenter de vivre », il faut abandonner plusieurs « moi » derrière soi. Le peut-on ? Et quel est le prix à payer pour sortir du tunnel ?
Il faut tenter de vivre, Eric Faye, roman, Ed. Stock, août 2015, 180 pp
Et un coin jeunes lecteurs (et compatriote…) :
Toscane, 1928. Dans un village isolé et pauvre, la fille du maire, qui n’a plus prononcé un mot depuis la disparition de sa mère, semble s’éveiller à l’arrivée d’un cirque itinérant sur la place du bourg.
Bientôt s’installe une confrontation entre les saltimbanques et le maître des lieux. Que s’est-il passé, jadis, dans la forêt qui borde le village ? Quel mystérieux pouvoir possède le vieil éléphant de la troupe ? Où commence l’illusion, où s’arrête la réalité ?
Une histoire de rêve et d’évasion, pour réfléchir à la réalité du pouvoir et au pouvoir de la réalité.
Et dans la forêt, j’ai vu, Vincent Engel, roman, Ed. Ker, coll. Double Jeu, oct. 2015, 196 pp
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