Trois parutions à vous signaler qui virent conjointement le jour, le jeudi 24 mars.
Passons en revue leurs arguments, extraits des communiqués de presse:
1. Un polar signé Yaël König, PIZZICATO
L’argument:
« Jean Bertini, célèbre violoniste, est assassiné chez lui, à Nice. Jeune inspecteur, Nathan Godfine participe à l’enquête. Mais l’affaire ne sera jamais résolue. Godfine poursuit sa carrière, profitant de ses deux passions : l’opéra et les femmes. Jusqu’à ce que, quinze ans plus tard, le meurtre du célèbre ténor Isaac Van Jong, une heure avant son entrée en scène, fasse basculer sa vie : certains détails ne sont pas sans rappeler l’affaire Bertini. L’enquête progresse, passant des coulisses feutrées de l’Opéra de Nice aux bas-fonds de la ville, mêlant souteneurs, politiciens, musiciens et prostituées. Jusqu’à ce que de nouveaux meurtres précipitent les choses. »
La note de l’éditeur:
« Ce polar emmène son lecteur de Nice à Vérone, et le fait entrer dans les coulisses de l’opéra et les arcanes des luthiers. Il passionnera les amateurs de musique classique. »
Votre avis de lecteur: je l’attends. N’hésitez pas à m’envoyer vos commentaires de lecture.
Pizzicato, Yaël König, roman, éditions Yago, mars 2011, 292 pp, 19 €
2. Un roman placé sous le signe de l’Harmonie, signé Blanche de Richemont.
L’argument:
« Lylia Voltès est une jeune parisienne dont le père, Albin, a disparu mystérieusement pendant dix ans. Quelques mois après son retour, Lylia rêve toutes les nuits d’un homme qui lui murmure le mot « Harmonie ».
Albin conseille à sa fille de partir en Inde chercher cet homme, mais elle refuse d’accomplir une telle folie. Seule, la nouvelle de la mort de son père dans la ville sainte de Bénarès, la poussera à partir en Inde pour découvrir la vie secrète d’Albin et trouver l’homme de son rêve.
En s’envolant pour l’Inde, Lylia et son frère Gabriel ignorent qu’ils vont basculer dans un monde mystérieux et dangereux où la magie côtoie les plus sombres sortilèges. Atal, faux gourou tantrique, aidé de Balavan, sorcier puissant, vont exercer leur pouvoir sur Lylia afin de manipuler la fille d’Albin qui fut le disciple d’un sage immense, le Victorieux. Atal est convaincu qu’elle pourra l’aider à découvrir le mantra magique qui lui rendra sa puissance perdue. Un mantra que seuls le Victorieux et Albin détenaient.
Plongée dans le monde merveilleux des sages, Lylia s’engage dans une quête mystique entre l’Inde et Jérusalem. Pour échapper à l’emprise d’Atal et trouver l’homme de son rêve, elle devra dépasser ses peurs et tourner sa vie vers le mystère. »
Quelques mots sur l’auteur:
« Philosophe de formation, Blanche de Richemont est née en 1978. Suite à des voyages dans les déserts du Sinaï, de Tunisie, Algérie et Libye, elle écrit Éloge du désert (Presses de la Renaissance, 2004). Après avoir suivi une caravane de sel dans le désert du Mali, avoir vécu auprès de contrebandiers à la frontière du Mali et de l’Algérie, puis avec des contemplatives dans la jungle en Guinée, elle publie Éloge du désir (Presses de la Renaissance, 2007). En septembre 2008, elle édite son premier roman, Pourquoi pas le silence (éditions Robert Laffont), l’un des 10 meilleurs romans de la rentrée pour le Figaro littéraire. En 2009, elle a également publié Les Passions interdites (éditions du Rocher). Elle vit à Paris. »
Harmonie, Blanche de Richemont, roman, Plon, mars 2011, 257 pp, 17,9 €
3. Pour le fringants quinqua de 2011 et sans doute les autres.. Génération Tonton..
L’argument:
« Sous la figure tutélaire de François Mitterrand, dit « Tonton », toute une génération s’est épanouie sur les scènes contrastées des années 1980 à 2011 : cette génération, c’est celle des rejetons de 1968, héritiers de la fin des illusions, menacés par le chômage de masse dont ils ont essuyé les plâtres, subissant déjà la lutte des places dans le monde du travail, en attendant la fin de la partie sexuelle avec le sida.
En 1981, l’histoire les a réinventés à toute allure : avènement de la gauche en France, abolition de la peine de mort et libéralisation des ondes, désindustrialisation massive, big bang audiovisuel, marche civique des Beurs et mouvements humanitaires, néolibéralisme, Pologne et Chute du Mur, guerre en ex-Yougoslavie, Irak et terrorismes, nouvelles peurs contemporaines, nouvelles utopies, désintégration des idéologies…
Ils avaient entre 16 et 25 ans le 10 mai 1981, et rien n’a plus été pareil. Cette enquête, menée comme un roman balzacien, suit les trajectoires d’une cinquantaine de « héros » de ce moment clef jusqu’en 2011, date à laquelle ils auront 50 ans. Comme dans un roman, ils se croisent, se séparent, se retrouvent à la faveur des événements et des ruptures qui ont marqué ce quart de siècle.
Le « casting » est composé de gens connus ou non, représentatifs de cette génération charnière : politiques (Montebourg, Peillon, Valls, Boutih), syndicalistes, militants associatifs, humanitaires, artistes (Porte, Séra, Guetta, Chao), écrivains, intellectuels (Onfray), médiatiques (Bellanger, Naulleau, Patino, Olivennes) etc.
Ils auront 50 ans le 10 mai 2011. L’avenir dira s’ils sont les oubliés de l’histoire ou si leur tour est venu de dessiner un destin collectif. »
Génération Tonton. Ils avaient vingt ans le 10 mai 1981. Pour le meilleur et pour le pire, Emmanuel Lemieux, essai, éd. Don Quichotte,mars 2011, 484 pp, 19,9€
La revue de presse d’Apolline Elter
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