Quatrième de couverture

livres-20pile1.jpgFévrier termine sa (courte) carrière, me conviant à vous évoquer certaines publications, passées entre mes mains, sur base des arguments livrés par leurs éditeurs…

Comme chaque mois, j’espère pouvoir vous revenir, sur la lecture de l’un ou l’autre de ces romans, avec une chronique personnelle….

Qui lira, verra..

Paru le 31  janvier:

Savannah Dream,  de Cécilia Dutter, Albin Michel, 224 pp, 16 €

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« Quand Julien croise le regard de Maud, il sait qu’il ne pourra pas lui résister. Ni lui échapper. Ce sociologue français vient d’accepter un poste à la direction d’un grand groupe aux Etats-Unis, où sa femme et ses deux enfants le rejoignent.
En cédant à l’adultère, Julien se sent exister pour la première fois, quittant la route toute tracée à laquelle il se croyait destiné. Jusqu’à ce voyage à Savannah, où les masques tombent. Rencontre fortuite ou manipulation ?
Dans ce suspense psychologique, troublant et sensuel, avec le vieux Sud de légende en toile de fond, Cécilia Dutter, l’auteur de Lame de fond, dissèque les ressorts d’une emprise amoureuse, dévoilant les failles intimes dont se nourrissent les passions pour mieux dénoncer leur mirage. »

 

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Parus le 6 février:

codex_lethalis_01.jpgCodex Lethalis, Pierre-Yves Tinguely, Hachette, Black Moon Thriller, 384 pp, 17 €

La police découvre une scène de crime effroyable : une petite famille apparemment sans histoires a été massacrée. Tout porte à croire que c’est le mari, Harold Buchanan, qui a tué sa femme et leur petite fille, avant de se supprimer. Pourtant le médecin-légiste est formel : l’homme n’est pas mort de ses blessures mais du fait que son cerveau et ses globes oculaires ont « bouilli ». Un déclencheur opérant au niveau de son cerveau l’a rendu littéralement fou de rage. Quand l’informaticien chargé d’inspecter l’ordinateur de Buchanan est à son tour pris d’une crise de folie meurtrière, les enquêteurs sont tenus d’innocenter le père de famille. D’autant que d’autres crimes similaires ont bientôt lieu. Policiers et experts scientifiques en arrivent à la conclusion que l’assassin diffuse un programme informatique qui a la capacité de tuer

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Et, d’Aymeric Patricot, aux éditions Léo Scheer, L’homme qui frappait les femmes, 182 pp, 19 €

l_homme_qui_frappait_les_femmes_01.jpg« Un roman choc, d’une noirceur fascinante.
Ce roman est la confession d’un maudit. Dès l’adolescence, et les premiers émois amoureux, un désir irrépressible de frapper les femmes l’a emporté dans une chute sans fin. Il vivra désormais face à l’horizon indépassable du malheur d’autrui et de l’horreur d’être soi, sans échappatoire, comme prisonnier de lui-même et de la force inconsciente qui le gouverne. Quand l’heure de payer sera venue et que la violence se retournera contre lui, il n’aura d’autre solution que d’accepter cette terrible justice, de bénir ce qui le débarrassera enfin de lui-même.
Dans sa postface, « L’insoutenable », Aymeric Patricot approfondit les questions que soulève ce roman choc, d’une noirceur fascinante. Quelle part d’humanité demeure quand le mal emporte une vie ? Quelle est cette zone de nous-mêmes d’où sortent les pires pulsions ? Il prouve ainsi, à la fois en confirmant qu’il est un des romanciers les plus puissants de sa génération et en se montrant capable de prolonger son travail sur le plan théorique, que la littérature demeure un des instruments les plus féconds de connaissance de l’humain. »

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               Paru, le 19 février,            

La tradeuse Les aventures d’une fille à Wall Street, Erin Duffy,  Ma-Editions – Pôle romans, 376 pp, 18 €

« tradeuse_01.jpgÀ l’heure où ses petites copines aspiraient à devenir médecins ou avocates, Alex Garrett, elle, rêvait de conquérir les hautes sphères de la finance. À présent qu’elle a grandi, elle est déterminée à réussir à Cromwell Pierce, l’une des sociétés de courtage les plus réputées de Wall Street. Elle est prête à se battre pour entrer dans ce club très fermé et très masculin, mais elle doit commencer au bas de l’échelle, et se voit forcée de trimbaler pendant des mois sa chaise pliante de bureau en bureau, avec son nouveau surnom, « La Fille », inscrit au Blanco sur le dossier.
Ne perdant jamais de vue ce gros lot qu’elle espère bien décrocher (et ignorant les mises en garde de ses amies, qui la supplient de démissionner), Alex apprend rapidement à encaisser les coups et en un rien de temps, elle passe du modeste poste d’analyste à celui un peu moins modeste d’expert. Tout à coup, on l’appelle par son vrai nom et les membres du club très fermé se transforment en quarante frères aînés… et un petit ami potentiel. Mais la fin du monde tel qu’elle le connaît est pour bientôt, et Alex aura à faire le choix le plus difficile de sa vie : rester à Cromwell Pierce, qui est au bord de la catastrophe… ou bien envoyer valser sa paire de Jimmy Choo pour prendre un peu de hauteur. »

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Suite de la saga Pasquier – ce 20 février:   Le clan Pasquier, Georges Duhamel, romans 1900-1913, Flammarion, 618 pp, 22,9 €

« le_clan_pasquier_1900_1913_01.jpgAh ! qu’ils l’ont attendu, les enfants du clan Pasquier, cet âge adulte qui se profile devant eux ! Ils rêvent de pouvoir s’émanciper de ce père irresponsable et fantasque qui a gâché leur enfance, meurtri leur adolescence et réduit la vie de leur mère, la brave Lucie, à un douloureux enfer domestique.

Les voici donc, aux premières années du jeune XXe siècle, dont ils attendent le meilleur sans présager le pire. Pour Joseph, l’affaire est entendue et ses premiers millions gagnés ont fait de lui un homme cynique et retors. Pour Laurent, l’espoir de voir la Science rendre le monde meilleur l’empêche de chercher pour lui-même les réconforts de l’amour. Pour Cécile, la pianiste surdouée, la gloire est à portée de main quand l’Amérique commence de lui faire les yeux doux ; pour Suzanne, l’apprentissage du théâtre se fait sous le houlette de la glorieuse Sarah Bernhardt ; et pour Ferdinand, la médiocrité semble déjà régir une existence sans passion ni volonté… « 

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Le 21 février, Hypérion victimaire, Martiniquais épouvantable,  de Patrick Chamoiseau, 320 pp, 15 €

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 » Éloi Éphraim Évariste Pilon est commandant de police à Fort-de-France. Ce vendredi 13, il effectue sa dernière ronde nocturne avant de couler une retraite paisible auprès de sa fille. Mais un homme contrarie ses plans : un tueur d’une incroyable sauvagerie sévit ce soir-là, infligeant à ses victimes les raffinements d’une cruauté inouïe. Au coeur de la nuit martiniquaise, Éloi Éphraim Évariste Pilon s’engage dans une traque lugubre, au terme de laquelle il affronte le redoutable Hypérion.
Une étrange scène se déroule alors. Tenu en joug d’une main extraordinairement ferme, la gueule du canon collée au visage, le commandant de police écoute le discours en forme de confession de son agresseur : Hypérion victimaire est habité par « l’Archange », qui débarrasse à travers lui la terre de sa vermine.
Éloi Éphraim Évariste Pilon écoute et se tait, car tant que la confession dure, la mort est tenue à distance. »

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En librairie depuis hier, 28 février,

L’héritier, de Rosleyne Durand-Ruel, roman, Ed. Albin Michel, 508 pp, 22,5 €

 1431710.jpg » De la fin de la Révolution culturelle à l avènement de la société capitaliste, L Héritier est une saga de la Chine contemporaine, écartelée entre le défi du progrès et le poids de traditions millénaires. Le héros est à son image, contraint à la fois par ses aspirations et l obligation de sauvegarder la Face qui incombe à tout Chinois qui se respecte.

En 1978, le jeune Sin Ming fuit son pays à la nage pour rejoindre Hong Kong où il est recueilli par son oncle David Liu, à la tête d un puissant empire financier. Envoyé aussitôt aux Etats-Unis, il réussit à intégrer Princeton. C est le début d un véritable choc des civilisations qui le conduira à devenir à son tour un immense tycoon. Son devoir est d épouser une Cantonaise que lui a choisie sa famille. Mais Sin Ming, tombé amoureux d une Française, a goûté à la liberté et n est pas prêt à y renoncer.

L’Héritier est le roman de l’identité, et des noces entre les plus éloignés des mondes. »

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Er pour conclure, parue depuis plusieurs mois

une-place-a-prendre-9782246802631.jpgUne place à prendre (de J.K. Rowling)  Ed. Bernard Grasset, oct.2012, 678 pp,  24 €..

Je ne l’ai décidément pas prise..

L’intrigue (issue du site officiel de J.K. Rowling) : « Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable. Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie »