Quatrième de couverture (2/2)

livres-20pile1.jpgVoici finir juillet, poindre la rentrée (littéraire s’entend) et la désolation de lectures non entamées..

Elles ont pour seul défaut d’être passées

Pourquoi, je ne sais

Entre les mailles pourtant tressées

A la lecture dressées

De mon filet

 

Je vous livre donc les arguments de lecture des parutions de juin, de mai

Tels que les éditeurs me les ont… livrés.

 

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« Une petite fille perdue. Une femme qui a fait le mauvais choix. Un commissaire désabusé et romantique. Une institutrice en colère. Une gloire des médias au parcours inattendu. Une mère et son fils dont la rencontre a scellé des liens d’autant plus solides que leurs passés furent chancelants.
 
Autant de vies en apparence si banales… jusqu’à ce que l’écriture d’Anaïs Jeanneret en dévoile les subtils décalages et entrelacs : cette part du hasard, de la rencontre, ou encore du désir qui les fait soudainement palpiter et les relie les unes aux autres sous l’effet d’une force insoupçonnée. »

Nos vies insoupçonnées, Anaïs Jeanneret, roman, Ed. Albin Michel, avril 2016, 184 pp

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« Pour un né natif qui fréquente Paris depuis des décennies, l’amour y va par aveuglement et par caprices, étouffant un jour, un autre jour euphorique, un jour dans le refus, un autre jour dans le dithyrambe. Marcher dans les rues de Paris, c’est s’y perdre et s’y reconnaître, détailler Paris c’est, trahir et faire allégeance. Nid à surprises et nœud de rituels, Paris par cœur court toutes les chances en épousant les aléas de l’errance saute-ruisseau, au gré des humeurs, en jouant des échos et des renvois pour chanter librement, se plaindre, rire, dévisageant cette encyclopédie des fables qu’est toute ville, et celle-ci singulièrement.
 
L. J.
 
                De la place des Abbesses à la brasserie Zeyer, décalé, érudit, sensible, souriant de sa nostalgie comme d’une vieille plaisanterie, Ludovic Janvier revisite cette ville connue autant que rêvée sous forme d’abécédaire, ces livres pleins de doubles-fonds, de sauts en avant et de retours en arrière qui font la joie des poètes et des flâneurs des deux rives.
                Si la littérature consiste à faire voir différemment ce qu’on croyait pourtant bien connaître, c’est sans conteste dans cette catégorie qu’il faut ranger ce faux dictionnaire, vraie machine à voyager dans le temps, guide incomplet mais émouvant, aléatoire mais jubilatoire, destiné à tous les promeneurs qui savent qu’une ville est faite de chair et sang plutôt que de pierres et de briques. »
 
Paris par coeur, Ludovic Janvier, abécédaire, Ed. Fayard, mars 2016, 348 pp
 
 
Romancier, essayiste et poète, Ludovic Janvier est né en 1934 à Paris, où il s’est éteint le 18 janvier 2016. Dans son hommage publié par Le Monde des livres, Patrick Kéchichian écrit : « Ce qui lui importe, c’est la manière de nommer, de former et de déformer, de métamorphoser cette “matière à musique” de la vie. »
 
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« Venise, automne 1732. Les uns après les autres, des acteurs de la Commedia dell’arte disparaissent en pleine représentation. Pour Zorzi Baffo, le chef de la police criminelle, ce nouveau mystère pourrait être lié au destin tragique d’une jeune comédienne de passage dans la ville. Egaré dans les arcanes des scènes et des coulisses vénitiennes, l’enquêteur fait appel à Carlo Goldoni, dramaturge en pleine gloire, qui fut autrefois son adjoint à la chancellerie criminelle. La découverte d’un théâtre clandestin d’un genre très particulier précipite les deux hommes au coeur d’une affaire plus sombre encore…

Sexe, théâtre et politique… les clefs de la Venise dépravée et libertine du XVIIIe siècle. Après La septième nuit de Venise et Noire belladone, Thierry Maugenest, pour qui la Cité des doges n’a aucun secret, nous plonge dans une intrigue policière aussi enlevée qu’une pièce de Goldoni, aussi noire que les eaux de la Lagune. « 

La cité des doges, Thierry Maugenest, roman, Ed. Albin Michel, mai 2016, 304 pp

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131344_couverture_Hres_0.jpg « Balayer les rues, peut-être, mais en récitant du Virgile ! » L’injonction prêterait à sourire si elle n’émanait d’un professeur portant si haut sa responsabilité d’éveilleur d’esprits, patriote, franc-maçon, dreyfusard, un libre-penseur à qui la légende familiale attribue trois duels, dont un au moins eut bel et bien lieu. Et qu’il gagna.

Un républicain fougueux entièrement dévoué à la cause de ses jeunes élèves, mais dont les méthodes pédagogiques hors-normes et les foucades lui valurent maintes mutations.

Un grand-père aimé et admiré des siens, dont le panache et l’esprit de liberté auront fait, plus qu’il ne l’imagine sans doute lui-même, l’auteur de ce livre.

Voici, racontée par la plume alerte de l’un de ses petits-fils, l’histoire d’Alexandre Merlot, né en 1862 et mort en 1945, l’un de ces hommes habités par la légende des siècles, traînant dans son sillage l’odeur du bagne et le souvenir de Jean Valjean, l’un de ces obstinés qui ont fait notre République à grands coups de gueule, d’amour et d’engagement.

Grand-père, Gilles Perrault, récit, Ed. Seuil, mai 2016, 206 pp

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 « Avec cette vaste fresque qui embrasse l’Orient du XVIIe siècle, de la Corne de l’Afrique jusqu’à l’Inde, Anita Nair, l’auteur du célèbreCompartiment pour dames se consacre cette fois au passé cosmopolite et à l’héritage épique de son pays natal.
En 1659, le Zamorin, tout puissant souverain du royaume de Malabar, s’apprête à célébrer somptueusement la fête du Mamangam. Idris, un marchand itinérant somalien, dont l’oeil d’or engendre émerveillement et incrédulité, est venu assister aux festivités. Par un étrange coup du sort, il va faire la connaissance de son fils, né d’une mystérieuse nuit d’amour neuf ans plus tôt. L’enfant n’a qu’une idée en tête : rejoindre les Chaver, une bande de de guerriers farouches, prêts à sacrifier leur vie pour tuer le Zamorin. Pour le soustraire à ce terrible destin, Idris lui propose de prendre la route à ses côtés. Le début d’un long voyage initiatique vers les mines de diamants de Golconde.

Aventures, mystères, sensualité, passions… une plongée dans l’âge d’or de l’Inde moghole, aussi chatoyante et ensorcelante qu’un conte des mille et une nuits.

« Une aventure à couper le souffle, une histoire d’amour passionnée, et un voyage à la découverte du grand, du sombre et du mystérieux voyageur, Idris. »

The Hindu
 
Dans les jardins du Malabar, Anita Nair, roman traduit de l’anglais par Dominique Vitalyos, Ed. Albin Michel, 448 pp
 
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 » Louis Hanotte, peintre septuagénaire amnésique depuis plus de quinze ans, reçoit par la poste le roman autobiographique d’une femme dont il n’a jamais entendu parler auparavant. Poussé par la curiosité, il abandonne ses toiles afin de se plonger dans la lecture. Doriane Hector raconte son histoire d’enfant abusée dès l’âge de cinq ans par un père violent et autoritaire, qui fait voler en éclats toute la famille. Profondément troublé, Louis veut à tout prix découvrir le lien qui pourrait l’unir à cette inconnue. 
Au même moment, dans un service de soins intensifs, Léa, une femme d’affaires de cinquante ans, lutte contre la mort suite à un terrible accident de voiture. Sa mère Marie la veille avec un dévouement surnaturel. Les deux femmes peuvent enfin se parler après tant d’années de non-dits.
 
Message d’espoir pour tous les écorchés vifs, ce roman, écrit avec pudeur, montre comment, avec du courage, de la détermination et l’amour d’une mère, l’être humain est capable de tout surmonter, y compris l’indicible.
 
Née en Belgique, Dalila Heuse est âgée d’une cinquantaine d’années. Avec une sincérité bouleversante, elle restitue le destin incroyable d’une petite fille victime d’inceste, qui transcende ses douleurs pour construire sa vie de femme. La Pudeur des sentiments est son premier roman. »
 
La pudeur des sentiments, Dalila Heuse, roman, Ed. Mazarine, juin 2016, 302 pp
 
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« Est-il possible, au XXe siècle, que deux familles, l’une française, l’autre allemande, parviennent à s’entendre ? Le roman de Joël Schmidt rêve cette harmonie à travers une histoire d’amour sombre et passionnée.
C’est en France, où elle est partie poursuivre ses études au lendemain de la Première Guerre mondiale, que Karoline, une jeune Allemande éprise de littérature romantique, rencontre Jean. Très vite, ils s’aiment, mais leur amour, symbole de la réconciliation entre deux pays ennemis, est vite menacé par l’Histoire : contraints de se réfugier dans le château familial en Corrèze lorsque éclate la Seconde Guerre mondiale, ils subissent de plein fouet cette nouvelle page meurtrière, déchirés de voir leurs cultures respectives se livrer une guerre sans nom. Quelques années plus tard, naît le rêve, fou et audacieux, de leur fils : fonder Germania, un centre culturel allemand, comme une minuscule enclave au cœur de la France. Mais cette Allemagne idéale est-elle possible dans d’autres esprits que les leurs ? 
Saga familiale qui parcourt le XXe siècle, voyage au cœur de l’imagination, Germania appartient à cette tradition du romantisme allemand cher à Joël Schmidt, qui lui a consacré de nombreux romans. »
 
Germania, Joël Schmidt, roman, Ed. Albin Michel, juin 2016, 204 pp