Ce joli mois finissant nous invite à soumettre à votre appétit, vacances de printemps aidant, quelques menus de lecture, basés sur les communiqués de presse que j’ai reçus.
« Un monde sans drogue n’existe pas. » Ce dictionnaire rock, historique et politique dresse un tableau complet de la planète drogues.
Qui sait que la noix de muscade est un hallucinogène puissant ? Que les services secrets américains ont trempé dans le deal d’héroïne pour financer leur guerre secrète au Vietnam ? Que Steve Jobs fut un grand amateur de pétards et d’acide ? Que l’État français a vendu de l’opium dans ses colonies pendant des décennies ? Que certains Indiens se shootent à la morsure de serpent ? Cannabis, alcool, cocaïne, caféine, tranquillisants… les drogues font partie de notre quotidien, qu’il s’agisse de nous divertir, de nous abrutir ou de nous guérir. Pourtant, notre connaissance en la matière est proche du néant. La drogue reste un tabou et le silence qui entoure sa consommation encourage clichés et préjugés. Qu’est-ce qu’une drogue ? Qu’est-ce qui différencie une drogue illicite d’une drogue licite ? Pourquoi se drogue-t-on ? Autant de questions auxquelles s’attaque sans angélisme ni catastrophisme ce dictionnaire à la fois drôle et érudit, mêlant petites et grandes histoires.
De A comme Abstinence à Z comme Zoo, en passant par Boeing d’Air Cocaïne, Guerres de l’opium, Salles de shoot ou Poppers ou, plus surprenant, Urine, Cucaracha, Herbe du pendu, Mitterrand, Deux feuilles, Café, Pécho… ce dictionnaire rock, historique et politique dresse un tableau complet de la planète drogues, aussi bien sous son aspect historique que scientifique, politique ou philosophique.
Après quarante ans d’une guerre mondiale à la drogue qui n’a empêché ni l’envol de la consommation ni la prospérité des mafias, des questions se posent au plus haut niveau. Faut-il considérer les consommateurs de drogues illicites comme des délinquants ? Les enfermer ? Ou les traiter comme des malades que la société doit protéger d’eux-mêmes ?
Partout dans le monde, le débat fait rage, dépassant les clivages politiques traditionnels. »
Drogues Store, Arnaud Aubron, essai, Editions Don Quichotte, mars 2012, 400 pp, 19,9 €
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La collection Vendredi noir s’en v, grandissante, avec
Givre noir, Pierre Pelot,polar, Editions La Branche, mars 2012, 184 pp, 15 €
L’argument:
« Mado aime Dustin, qui aime Nell, que chérit Stany. Mais Mado n’est pas du genre à se laisser faire.
Même à 23h, la chaleur n’en finit pas de faire bouillir les cerveaux. On pourrait croire que tout commence ce soir-là, ce vendredi 13 caniculaire où Mado ramène Dustin à la maison, un jeune type à l’air franchement voyou. On pourrait croire aussi que Mado a un sérieux béguin pour Dustin, tant elle le protège des piques de Stany, son mari.
Mais il y a Nell, la renversante Nell, la nièce de Mado et Stany. C’est elle qui comprend la première que quelque chose cloche. Que Dustin n’est pas celui qu’on prétend. Que sa chère tante Mado a concocté une danse savante et macabre pour le quatuor en ébullition. Et que Stany pourrait bien y rester, comme feu le premier mari de Mado… Nell n’a qu’à tirer sur le fil pour que la vérité se déroule. Impitoyable et cynique. »
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Et , en cette extrême fin de mois:
Le chien de Don Quichotte, Pia Petersen, polar, 29 mars 2012, 222 pp, 15 €
L’argument: « Hugo est porte-flingue. Mais Hugo veut faire le bien… quelle galère !
La lecture d’un livre a bouleversé la vie d’Hugo, ainsi que le chiot qu’il a récupéré lors de sa dernière mission. Sa décision est prise, il ne veut plus tuer, il veut faire le bien. Mais comment s’y prendre quand on est chef de la sécurité d’une multinationale et porte-flingue de son patron ?
Perdre cette sale habitude de dézinguer à tout-va n’est en effet pas simple depuis que le patron d’Hugo a déclaré la guerre à un groupuscule de hackers militants qui se fait appeler « Vendredi 13 » et qui a la fâcheuse manie de siphonner ses comptes en ligne… »
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Ce mercredi 28 mars signe la parution conjointe, auprès des Editions Horay de quatre recueils, farcis de perles, pétries de verve, dont nous ferons la chronique, au feuilleton de la semaine prochaine..
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