Point de blonde pensée en ce lundi, 2e de juin… mais quelques pistes de lectures, de quatrièmes de couvertures, …
Ces publications sont passées en mes mains, chers visiteurs,sans que je ne puisse, à mon regret les découvrir plus intensément. Je ne puis retarder votre ardeur et vous livre, tout simplement, les arguments que m’en ont transmis les sociétés d’édition…
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On l’attendait, après le succès fracassant de son roman, Slumdog Millionnaire, Vikas Swarup nous revient, avec Pour quelques milliards et une roupie ( roman traduit de l’anglais (Inde) par Roxane Azimi, Ed. Belfond, avril 2014,404 pp, dont voici l’argument:
Par l’auteur de l’inoubliable Slumdog Millionaire, un roman picaresque foisonnant, drôle, émouvant, doublé d’un page turner redoutable. Des paillettes des plateaux télé de Mumbai aux sous-sols des bidonvilles de Delhi, un trépidant voyage au coeur de l’Inde d’aujourd’hui.
Les contes de fées, il y a bien longtemps que la jeune Sapna Sinha n’y croyait plus. Écartelée entre un propriétaire sans scrupules, une soeur qui se prend pour Miss India et une mère malade, elle a dû renoncer à ses rêves et accepter un poste de vendeuse en électroménager.
Et puis un jour, le miracle ! Le rendez-vous qu’elle attendait avec son destin. Ou en l’occurrence avec Acharya, un industriel richissime, qui lui fait une proposition hallucinante. Son entreprise, sa fortune, il lui lègue tout. À une condition : que Sapna réussisse sept épreuves.
Don du ciel ou pacte avec le diable ?
Et voilà notre jeune Sapna embarquée dans une suite d’aventures rocambolesques où elle devra, pêle-mêle, sauver une jeune fille d’un mariage arrangé, démasquer l’avarice d’une star bollywoodienne adulée, partir à la rescousse d’enfants réduits en esclavage ou encore révéler l’odieux trafic d’un médecin au-dessus de tout soupçon.
Dans ce périple au bout d’elle-même, Sapna saura-t-elle ne pas se perdre ? Jusqu’où est-elle prête à aller pour quelques milliards et une roupie ?
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« Après Le Chemin des âmes et Les Saisons de la solitude qui l’ont imposé parmi les grands écrivains canadiens contemporains, Joseph Boyden poursuit une œuvre ambitieuse. Situé dans les espaces sauvages du Canada du XVIIe siècle, ce roman épique, empreint tout à la fois de beauté et de violence, est d’ores et déjà considéré comme un chef-d’œuvre.
Trois voix tissent l’écheveau d’une fresque où se confrontent les traditions et les cultures : celle d’un jeune jésuite français, d’un chef de guerre huron, et d’une captive iroquoise. Trois personnages réunis par les circonstances, divisés par leur appartenance. Car chacun mène sa propre guerre : l’un pour convertir les Indiens au christianisme, les autres, bien qu’ennemis, pour s’allier ou chasser ces « Corbeaux » venus prêcher sur leur terre. Trois destins scellés à jamais dans un monde sur le point de basculer.
Mêlant lyrisme et poésie, convoquant la singularité de chaque voix – habitée par la foi absolue ou la puissance prophétique du rêve – Boyden restitue, dans ce roman d’une puissance visuelle qui rappelle Le Nouveau Monde de Terrence Malick, la folie et l’absurdité de tout conflit, donnant à son livre une dimension d’une incroyable modernité, où « le passé et le futur sont le présent. »
Dans le grand cercle du monde, Joseph Boyden, roman, Ed. Albin Michel, mars 2014, 608 pp
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Dans la forêt picarde, à l’aube du vingtième siècle, une jeune paysanne met au monde une petite fille. En grandissant, l’enfant développe un don inouï : capable d’imiter toutes les voix de la création, Franceska peut d’un cri strident tuer un être humain. Un don qui intéresse de très près le jeune scientifique suisse qui vient de mettre au point une machine capable d’enregistrer la voix…
Au gramophone, qui concurrence le pouvoir de Dieu et de l’Église, Franceska oppose sa pureté et une conviction sincère. Il existe un cri que l’homme ne lance que deux fois dans sa vie et qui le résume tout entier : l’un à sa naissance, l’autre à sa mort. Sainte ou sorcière, Franceska va tenter d’en percer le mystère. Réflexion sur les rapports entre l’homme et nature, le roman de Jean-Marc Moura, l’auteur d’Une légende de Bangkoket Gandara, interroge les frontières du ben et du mal, la tension entre progrès et obscurantisme.
Après les succès de L’Héritage et de Pressentiments, Katherine Webb, la nouvelle star de la littérature féminine anglaise nous livre une puissante saga pleine de rebondissements, servie par une construction habile qui nous fait voyager en Angleterre, entre les années 1940 et nos jours.
Après L’Héritage et Pressentiments, la nouvelle star des lettres anglaises nous livre une fresque à la puissance émotionnelle exceptionnelle, doublée d’un suspense psychologique intense sur le poids des non-dits, l’obsession amoureuse et la trahison.
Alors que son couple se délite et que sa galerie d’art est menacée de faillite, Zach Gilchrist, la quarantaine, décide de reprendre un de ses vieux rêves : écrire la biographie du célèbre peintre Charles Aubrey, dont sa grand-mère fut un temps le modèle.
Direction Blacknowle, village accroché à une falaise du Dorset, où le peintre était venu passer quelques étés en famille. Mais l’ambiance est pesante dans cette petite bourgade fouettée par les vents, et personne ne semble vouloir répondre aux questions du jeune galeriste…
Que s’est-il passé à Blacknowle en 1938 ? Qui est Mitzy, cette vieille femme recluse, un tantinet sorcière, qui prétend avoir été la muse d’Aubrey, et bien plus ? Et d’où proviennent ces toiles du maître, jusqu’à présent inconnues ?
Au fil de ses rencontres, Zach va peu à peu mettre à jour de troublants secrets. Des secrets si lourds que les conséquences en résonnent encore aujourd’hui…
A la claire rivière, Katherine Webb, roman, traduit de l’anglais par Isabelle Caron, Ed. Belfond, mai 2014, 440 pp
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« Mon bonhomme ! Mon petit chéri … C’est ainsi que mes humains de compagnie s’adressent à moi ; celui que je surnomme le Maître sur un ton qui se veut enjoué, l’Épouse par des cris à peine articulés dont la modulation varie en fonction d’humeurs que, pour ma part, je puis prévoir avec certitude pour en avoir observé les cycles, alors que son conjoint, lui, tombe des nues à chaque variation et reste bouche bée au moindre éclat. Sans jouer au pédant, je crois pouvoir affirmer que les humains de sexe mâle, même dominants, se révèlent moins éveillés que les femelles, et d’une confondante naïveté. »
Bestiaire tour à tour tragique et loufoque, Osbert & autres historiettes présente une galerie d’animaux doués de la parole et d’un sens aigu de l’observation : un rongeur au regard plein d’ironie, un gentlecat raffiné, un bouledogue des services secrets anglais, un ours d’appartement et même un moineau des Deux Magots. De Paris à Londres, en passant par Oxford et Bruxelles, ces animaux nous font mieux connaître l’étrange tribu des humains de compagnie
Osbert et autres historiettes, Christopher Gérard, essai, Ed. L’âge d’homme, avril 2014, 110 pp
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Sans oublier les trois publications , empreintes de gravité, que nous proposent les éditions MA
Lors du banquet organisé à l’Hôtel de Ville de Stockholm pour la remise des prestigieux prix Nobel, la présidente du comité est tuée d’une balle en plein cœur. Annika Bengtzon, reporter àLa Presse du soir, est un témoin clé dans l’affaire : elle a croisé le regard de la tueuse – des yeux jaunes, dorés et froids – quelques secondes avant qu’elle abatte sa cible. Bien que contrainte au silence par la police, la jeune femme décide de mener sa propre enquête pour découvrir qui est le commanditaire de ce crime.
Outre son mariage partant à la dérive et des difficultés professionnelles, Annika va rapidement se retrouver plongée au cœur d’une histoire violente et passionnée dont les racines remontent loin dans le passé, jusqu’à Albert Nobel lui-même. Si Annika veut découvrir la vérité, elle devra révéler des secrets que quelqu’un cherche à protéger, et ce quel qu’en soit le prix…
Terreno, Amérique du Sud, 1983. Après dix années de dictature, la junte du général Pelarón semble vaciller. Alejandro Maldiga, guitariste du poète et chanteur populaire Victor Pérez, exécuté par le régime, quitte la sinistre prison baptisée « La Cène ».
La résistance cherche de nouveau à attirer Maldiga dans ses rangs, mais Alejandro a changé. Dévoré par la culpabilité – il se sent responsable de la mort de son ami Pérez –, Maldiga devient involontairement le centre d’un réseau d’intrigues dramatiques qui mèneront à une catastrophique rébellion populaire.
Roman d’amour, thriller, analyse des mécanismes de la dictature, Le Mensonge d’Alejandrobrasse tous ces thèmes. Le Terreno symbolise les régimes dictatoriaux d’Amérique latine dans les années 1970 et leurs méthodes de répression qui ont, hélas, toujours cours.
Le mensonge d’Alejandro, Bob van Laerhoven, roman traduit du néerlandais par Marie Hooghe, Ed MA, avril 2014,,298 pp
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Hollande, XVIe siècle. Dans la petite ville d’Hertogenbosch, une jeune fille est découverte morte, assassinée de la pire manière. Le bailli chargé de l’enquête ne tarde pas à découvrir qu’il s’agit de Katje, la servante de Jacob Dagmar, chirurgien et alchimiste. D’autres meurtres sont commis par celui que l’on surnomme désormais l’Ange sanglant. Ses mises en scène macabres semblent tout droit sorties des tableaux de Jérôme Bosch, peintre réputé et célébrité locale, dont les oeuvres énigmatiques fascinent et interrogent.
Qui se cache derrière l’Ange sanglant, son imitateur démoniaque ? Jérôme Bosch lui-même ? L’un de ses ennemis envieux de son génie ? Ou bien encore Jacob Dagmar qui, en approchant de la vérité, va subir le vertige du mal ?
L’ange sanglant. Dans l’enfer de Jérôme Bosch, Claude Merle, thriller, Ma, 24o pp
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