Quatrième de couverture (1/2)

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 © Franquin

Tandis qu’avril clôt bien frileuse carrière, je vous présente, extraits des sites des éditeurs, les arguments d’ouvrages passés entre mes mains, à défaut de mes yeux..

 

 Hommage au célèbre Prince

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Encore adolescente, Fanny Capel est « tombée fan » du chanteur Prince, comme on tombe en amour, jusqu’à entraîner deux copines avec elle à Minneapolis pour lui parler… dix minutes ! Elle rapporte les souvenirs excitants et délirants vécus par elle ou d’autres groupies de la star. Un témoignage éclairant sur la condition de fan. À paraître un an après la mort de Prince.

Fragments d’un discours de fan, Fanny Capel, chroniques, Ed. Rouergue, mars 2017, 160 pp
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Mathilde pensait avoir rencontré l’homme de sa vie, Gaspard, un homme savoureux, presque parfait. Mais son premier amour, Guillaume, réapparaît la nuit, en songe… Il était parti si loin, depuis si longtemps, et Mathilde n’a jamais pu se résigner à son absence. Au cœur de cet étrange ménage à trois, entre rêve et réalité, Mathilde se cherche : où est sa vie ? Dans le regret d’un amour défunt ou dans le présent qui lui tend les bras ? Un premier roman poignant où Cathy Galliègue explore avec subtilité l’inconscient de nos sentiments, de nos désirs, de nos âmes en peine. Jusqu’aux frontières de la folie.

La nuit, je mens, Cathy Galliègue, roman, Ed. Albin Michel, avril 2017, 220pp

 

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Dans un recoin des archives secrètes de la bibliothèque vaticane, Nick Tosches découvre un codex vieux de deux mille ans qui relate les mémoires d’un aristocrate romain : Gaius Fulvius Falconius.

Orateur de talent chargé d’écrire les discours de l’empereur Tibère, il tombe un jour en disgrâce et doit s’exiler en Judée. Il y fait la connaissance d’un jeune vagabond juif sans foi ni loi, obsédé par l’argent et le sexe, qui le fascine littéralement. Lui vient alors une idée : faire passer ce jeune homme au charisme indéniable pour le Messie tant attendu…

Jésus de Nazareth revu et corrigé par l’auteur du Roi des Juifs : il fallait l’irrévérence et l’érudition de l’un des derniers hors-la-loi de la littérature américaine pour s’emparer d’un tel sujet. Se moquant de la religiosité et la morale, Nick Tosches dérange, choque, bouscule, et confirme une fois de plus sa virtuosité.

Sous Tibère, Nick Tosches, roman traduit de l’américain par Héloïse Esquié, Ed Albin Michel, avril 207, 368 pp

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 Au milieu des années 1950, Bernie Gunther est l’estimé concierge du Grand-Hôtel de Saint-Jean-Cap-Ferrat, sous une identité d’emprunt qui le met à l’abri des représailles et des poursuites (il figure sur les listes de criminels nazis recherchés). Mais son ancienne activité de détective et son pays lui manquent. Pour tromper son ennui, il joue au bridge avec un couple d’Anglais et le directeur italien du casino de Nice. Introduit à la Villa Mauresque où réside Somerset Maugham, l’auteur le plus célèbre de son temps, il trouve enfin l’occasion d’éprouver quelques frissons : Maugham, victime d’un maître chanteur qui détient des photos compromettantes où il figure en compagnie d’Anthony Blunt et de Guy Burgess, deux des traîtres de la bande de Cambridge, a besoin d’un coup de main… Très vite, la situation se corse, car Gunther est dangereusement rattrapé par son passé. Le roman offre un éblouissant portrait romanesque de l’écrivain, ancien espion de la Couronne, tout en entraînant le lecteur dans une machination palpitante.

Les pièges de l’exil, Philippe Kerr, roman traduit de l’anglais par Philippe Bonnet, Ed. Seuil, mars 2017, 400 pp

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 À dix-neuf ans Ernesto Messina choisit de fuir la
dictature de Castro. Son père lui a donné ce prénom,
en hommage à Che Guevara, mais sa passion va à
celui qu’il appelle le Grand Ernest, l’écrivain améri-
cain Ernest Hemingway.

Parti de Cuba pour Key West, il va rencontrer
sur son chemin la belle Angela qui donne des cours
d’anglais, et la redoutable éditrice Julia Martïnez.

Celle-ci va l’aider à se lancer, sous le pseudonyme de Victor Hemings, dans l’écriture d’une saga policière que le monde entier va bientôt s’arracher.

Après Key West, Ernesto Messina décide de partir avec Angela pour
La Nouvelle-Orléans. Au rythme de soirées débridées, sa vie se déroule
comme une corrida, fréquentant avec assiduité les confortables canapés de son
amie Dolores Diaz, gérante du Flamingo’s.

Mais le soir du dernier jour d’octobre 1985, au sommet de sa gloire, Ernesto Messina disparaît sans laisser de traces. C’est sa femme qui va devoir assurer la promotion de son dernier roman, Unis par la mort.

D’Halloween à Thanksgiving, de New York à La Nouvelle-Orléans, qu’est-il arrivé à Ernesto Messina? Une enquête est lancée où les protagonistes de l’affaire vont très vite prendre de nouveaux visages. Ernesto aurait-il été trop naïf? Est-il tombé amoureux de Dolores Diaz? Ernesto Messina est-il une victime de la Mafia, lui qui côtoie le monde de la drogue, du jeu, de la politique, ou bien est-il une victime de la guerre à laquelle se livrent les pro et
les anticastristes? Enfin, qui a éliminé le supposé cadavre d’Ernesto Messina?

Roman d’aventures et enquête policière tout à la fois, La Correctrice est avant tout l’histoire d’une double passion.

 La correctrice, Claude Denuzière, roman, Ed de Fallois, avril 2017, 220 pp

Cygnes.jpg Avec sa silhouette svelte et ses beaux yeux noirs, Babe Paley est la plus recherchée des « cygnes de la Cinquième Avenue », ces femmes de la haute société new-yorkaise des années 1950. Son atout, indéfinissable, est son style. Celle qui incarne l’élégance et ne fréquente que l’élite, des Stuyvesant aux Vanderbilt, fait souvent la une de Vogue, ajoutant une touche glamour à un tableau déjà parfait.
Mais ce que personne ne voit, c’est le sentiment de solitude qu’elle laisse dans son sillage, en dépit de sa fortune, de ses nombreuses résidences, de ses enfants, de son mari riche et puissant. Jusqu’au jour où Truman Capote surgit dans sa vie.
Leur amitié est instantanée et fulgurante. Babe trouve chez l’écrivain prodige, aussi génial qu’extravagant, la passion qui manquait à sa vie. Grâce à elle, Truman accède à cette haute société qui le fascine tant. Mais aussi à ses secrets, ses rumeurs et ses scandales, y puisant son inspiration, au risque de trahir son amitié avec Babe…

Les Cygnes de la Cinquième Avenue,  Melanie Benjamin, roman traduit de l’anglais (USA)par Christel Gaillard-Paris, Ed Albin Michel, mars 2017, 430 pp

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 C’était il y a longtemps, au tournant des années 60 et 70, entre le Paris du Quartier latin et les solitudes creusoises. Un jeune provincial timide tente de se bâtir une existence qui ressemblerait à ses rêves : vivre pleinement son époque, sa passion pour le théâtre et son goût immodéré de l’amitié. Pourquoi ne pas construire son « Ithaque », avec quelques amis comédiens improvisés, et partir sur les traces d’Ulysse ? 
Mais la tornade de Mai 68, voulant faire table rase du passé, remet l’odyssée à plus tard, le détournant de ses désirs et le confrontant à une réalité plus prosaïque. Comme dans le théâtre de Tchekhov, l’Histoire passera-t-elle sous ses yeux sans même qu’il s’en aperçoive ? Sera-t-il trop tard… tout à coup ?

Avec la distance élégante d’un observateur à la fois amusé et inquiet, Jean-Marie Chevrier, écrivain épris de liberté, en explore les paradoxes. Roman d’initiation, portrait d’une époque et d’une génération, La compagnie d’Ulysse embrasse avec nostalgie et poésie la poursuite vaine de nos chimères. 

La Compagnie d’Ulysse, Jean-Marie Chevrier, roman, Ed. Albin Michel, avril 2017, 316 pp

 

9782714474339.jpgConsacré par le prix Pulitzer en 1935, ce premier roman écrit par une jeune femme de vingt-quatre ans est immédiatement salué par la critique comme une oeuvre majeure de la Grande Dépression. D’une maturité et d’une profondeur renversantes, Novembre dépeint dans une langue aussi poétique que musicale l’explosion d’une fratrie de trois soeurs plongée dans la misère, qui voit son destin inexorablement basculer dans la tragédie. Le tableau poignant d’une famille de la middle class américaine dans un pays ravagé par la crise.
Un classique du genre à redécouvrir absolument !

Novembre, Joséphine Johnson, roman [vintage], traduit de l’anglais par Odette Micheli,  1935 ( Prix Pulitzer) Ed. Belfond, mars 2017, 201 pp