Coup double pour Grasset: Grand prix du roman de l’Académie- Prix femina de l’essai

 Ca y est, c’est parti

La saison des prix

A commencé

Coup double pour Grasset

Avec le prix Femina de l’essai

Et de l’Académie

Le grand prix…

 

C’est Adélaïde de Clermont-Tonnerre qui remporte le grand prix du roman de l’Académie française.

Il lui fut décerné, hier

Je vous invite à en relire chronique sur ce blog, en ouverture première de la rentrée littéraire: http://editionsdelermitage.skynetblogs.be/archive/2016/06/28/le-dernier-des-notres-8623901.html

 

Mais encore: 

 

9782246859956-001-X.jpeg Le jury du Prix Femina, ouvrait, ce mardi 25 octobre, l’aimable fiesta des prix littéraires d’automne.

Tandis que je découvre Garçon ( Marcus Malte- Ed. Zulma) à votre intention,  je vous livre déjà l’argument du Prix Femina de l’essai, attribué à Ghislaine Dunant, extrait du site de l’éditeur (Grasset) 

« Je rencontrais une écriture qui crevait la surface protectrice de la vie pour toucher l’âme, le corps qui souffre ce qu’un être humain ne doit pas souffrir. Les mots peuvent dire ce qu’il est à peine supportable de voir, et de concevoir. Et ils peuvent ramener l’amour que Charlotte Delbo avait eu pour toutes celles, ceux qu’elle avait vu souffrir. La lucidité, la capacité de dire et d’écrire était là. Une langue pouvait rendre ce qui avait eu lieu. Le trou que faisait dans notre humanité la catastrophe d’Auschwitz, un écrivain me donnait le moyen de le raccommoder avec une œuvre qui en faisait le récit. Elle avait cherché la beauté de la langue dans le terrible des mots ciselés en arrêtes coupantes. Elle les disait avec la douceur qui prend quand l’au-delà de la douleur est atteint.
Elle l’écrivait des années plus tard, ouvrait les images restées, elle interrogeait avec liberté les souvenirs au moment où elle les écrivait, elle découvrait la vie retrouvée »

 

Charlotte Delbo, La vie retrouvée, Ghislaine Dunant, essai, Ed. Grasset, août 2016, 608 pp