Voici le tout frais recueil que je viens d’acquérir.
A savoir, les Lettres d’Emile Zola à Jeanne Rozerot, sa maîtresse
Diantre, pas très zoli ça, cher Zola…
Voici ce que nous en révèle l’éditeur
« Zola a quarante-huit ans, en 1888, lorsqu’il rencontre Jeanne Rozerot. Elle a vingt et un ans. De Jeanne il aura bientôt deux enfants, Denise et Jacques. Mais il ne prendra jamais la décision de quitter sa femme, Alexandrine. Il vivra ainsi déchiré entre deux foyers, jusqu’à la fin de son existence.
Quand la crise sentimentale finit par s’estomper, le drame de l’affaire Dreyfus introduit un nouveau bouleversement dans l’existence du romancier. La publication de «J’accuse» le conduit, en juillet 1898, à trouver refuge en Angleterre, où il connaît onze mois d’exil. Ses lettres à Jeanne évoquent alors le long combat mené par les dreyfusards pour obtenir la révision du procès d’Alfred Dreyfus.
Réunion unique de deux cents lettres de Zola, cette correspondance – dont Jacques Zola, son fils, souhaitait qu’elle attende le XXIe siècle pour paraître – est un des derniers inédits de Zola de cette importance à voir le jour. C’est aussi, pour la première fois, un Zola intime qui se dévoile.«
A suivre en une prochaine édition
Lettres à Jeanne Rozerot (1892-1902) Emile Zola, édition de Brigitte Emile-Zola et Alain Pagès, Gallimard 2004.
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