Les perçantes pensées de lundi passé étaient percées de menaces assassines.
J’en conviens.
Accusé, à tort, d’être la cause de l’infiltration fatale à notre nouvelle suspension, l’entrepreneur – non occis – se fendit d’un combat de grande complaisance, mais de peu d’efficacité. pour en trouver l’origine.
Vendredi 13 ne fut pas une journée lumineuse non plus. Tentant de redonner à notre hall d’entrée un peu du lustre dont il avait été dépourvu durant ces longs mois en chantier, je priai notre nouvelle fée du logis d’en nettoyer les cristaux. La tâche requérait soin et application. Un cri abyssal secoua la maison tandis que l’antique suspension achevait sa chute dans un fracas de cristal brisé des plus saisissant
…
Apolline Elter, Les pensées éclairées du lundi…
quelle jolie façon de s’exprimer que d’emprunter les chemins poétiques et raffinés de notre langue française si riche et si exaltante
Merci Fabienne, vous me faites grand plaisir.
Voilà qui me console quelque peu des déchantements de chantier….
Très cordialement,
Apolline
il ne faut pas te donner tant de peine pour nous concocter de jolies pensées du lundi. Mais non, je compatis sincèrement!
Hélàs, Geneviève, je ne me donne aucune peine: ce sont les événements qui s’en chargent.
Merci pour ton aimable compassion.
Apolline, brisée.