Pantophobie

Dernier volet de notre tour d’horizon consacré aux phobies estudiantines.

Tandis que nous tentons de rassurer la grande majorité des parents sur le caractère normal des phobies endurées par leur studieuse progéniture, il nous faut néanmoins proscrire certaines phobies, pour cette raison première qu’elles n’engendrent que la destruction. Partant, l’échec.

Telle étudiante, atteinte de pogonophobie doublée d’une trichophobie aiguë, justifiait son échec du prétexte que le professeur qui l’interrogeait était barbu..

Telle autre , triskaïdékaphobe, refusa de répondre à la treizième question de son examen.

Sans compter l’arachnophobie qui motiva le renvoi d’un élève de terminale, parce qu’il  avait poussé un cri déchirant à la vue d’une araignée. L’enquête – encore en cours – démontrera que son acarophobie résulte d’une allergie avérée aux piqûres d’insectes. Puisse le jury lui accorder quelque clémence.

Un autre, atteint de sciophobie galopante,  ne se présenta jamais à l’examen d’éducation physique: il avait essayé vainement de se débarrasser de son ombre.

Apolline, Les pathologies estudiantines des lundis de juin. Dernier volet. 

Source lexicale: Les Miscellanées de Mr Schott (réf.: voir la semaine passée…)