Vous le savez, je me penche, depuis l’an écoulé, sur la vie d’Antonio Vivaldi.
L’illustre compositeur était surnommé "Il prete rosso", rosse sobriquet pour qualifier une chevelure flamboyante qui fit certainement tomber en pâmoison plus d’un.
Sa toison n’affichait-elle pas, réflexion faite, ce blond vénitien, cette rousseur dorée qui faisait l’orgueil des coquettes de l’Italie renaissante?
Les cheveux blond vénitien sont composés de faibles quantités d’eumélanine brune et de phéomélanine. Pour obtenir la nuance, il suffit de se badigeonner les cheveux de filaments de safran et de les arroser d’un jus de citron. Malaxez, pétrissez le crâne chevelu -vôtre ou tiers – de ce savant appareil et exposez-le au soleil le temps que le reflet prenne.
Apolline, Les blondes pensées du lundi,
Mercredi 2 janvier 2008
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