Le sort d’Ingrid Betancourt avait ému la famille, depuis des années.
Le joie fut immense, mercredi, d’apprendre sa liberté , proportionnelle à la place que cette femme exceptionnelle a prise dans nos coeurs.
Tentant d’expliquer aux plus jeunes les conditions de sa libération, je leur parlai infiltration.
– Infiltration ? Comme dans notre cuisine? s’exlama notre ingénu blondinet.
– Pas du tout rétorquai-je aussi sèche que le plafond qui depuis sept pluies, ne perçait plu(s).
Et prise d’un élan pédagogique improvisé, je déclarai: "Que m’importent dix mille infiltrations de plus à présent qu’Ingrid Betancourt est libérée."
C’était sincère.
Le ciel m’entendit qui à la faveur de l’orage m’envoya Noé.
Apolline, Les pensées diluviennes du lundi.
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