Passionnant Patrick Weber, invité des « Madeleines du Méridien », ce mardi 31 mars, à l’occasion de la fraîche sortie de Vive les Rois (J-C Lattès – cfr chronique de samedi 28 mars).
Interviewé par Nicky Depasse, l’écrivain, romancier, journaliste, homme de TV, historien de l’art, scénariste de BD, chroniqueur attitré de la Royauté belge et internationale…, se prêta au jeu des questions avec affabilité, simplicité et un don de communication assez exceptionnels. Conséquence obligée: la tablée, sympathique, fut d’emblée conquise à l’unanimité.
Monsieur Christian Leysen
Madame Bernard Delforge
Comtesse Paul de Meeûs d’Argenteuil
Comte Paul de Meeûs d’Argenteuil et Monsieur Eric Tasté
Monsieur Louis Jadoul – Madame Martine Levens
Monsieur et Madame Michel Haes
Nicky Depasse, reine, auto-proclamée – Apolline Elter
Si la passion monarchique de Patrick Weber semble prendre racine dans les longues heures de piquet endurées, durant son enfance, sous les portraits bienveillants de Baudouin et Fabiola, elle est aujourd’hui nourrie d’arguments solides et convaincants: en tête, les valeurs intemporelles et durables symbolisées par nos souverains, contre-pied d’une époque consumée de …consumérisme, distraite de ses racines.
Fasciné par le règne et le côté visionnaire de Léopold II, l’historien souligna le génie de ce dernier, bien qu’il ne fût pas un saint. Et de mettre en garde la tablée contre une image déformée et par trop négative du souverain: « Quand on est historien, il faut éviter de juger des faits passés au prisme de la mentalité actuelle. »
Après dégustation d’une « madeleine » constituée de sole au pesto de pistache – symbole de l’attachement de l’écrivain à la cuisine italienne, la vraie, déclinée dans ses innombrables variétés… – Patrick Weber partage sa résidence actuelle entre Bruxelles, Paris et Rome – le micro de Brice Depasse embraya sur l’argument d’ une autre oeuvre majeure : Le grand Cinquième. Le destin du cinquième Dalaï Lama, contemporain de Louis XIV, entraîna une évocation contrastée du Tibet, du boudhisme et les récits d’un voyageur passionné.
Clin d’oeil de lèse-majesté, une galette des Rois consacra une série de royautés quelque peu incongrues:
Monsieur Bernard Delforge, heureux attributaire de la fève.
Le repas se conclut par le traditionnel tremper de madeleine dans une infusion de thé et le sentiment que la soirée avait eu bien trop courte carrière.
Apolline Elter.
Site vivement recommandé : www.patrick-weber.com
Découverte à la clef d’un chapitre inédit de l’essai Vive les Rois…
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