Une belle, riche soirée réunit, ce mercredi 19 mars, une vingtaine de lecteurs, autour de Didier van Cauwelaert, pour la troisième "Madeleine du Méridien", orchestrée par Nicky et Brice Depasse, Alain Trellu (photographe), Sandrine Labrevois (Albin Michel) et Apolline Elter.
Ont partagé cette magnifique tablée, notamment, Marie-Christine et Bernard Delforge, Brigitte et Christian Leysen, Manuella et Bernard de Streel, Louis Jadoul, Nathalie et Thierry Misson, Pascaline et François Grafé,-Bénédicte et Alexandre Mosseray,- Béatrice Bataille et Nicole Poupart, qui faisait à sa soeur, la surprise de l’inviter, pour son anniversaire, à rencontrer son auteur-fétiche:
Un lecteur – Christian Leysen – fut invité à relater sa vision du Père adopté pour une séquence qui passera, en avril au cours d’une émission de Mireille Dumas. Les reporters filmèrent le passage à table avant de reprendre le Thalys pour Paris.
Le débat fut centré sur le dernier ouvrage de l’auteur, La nuit dernière au XVe siècle (Albin Michel, voir chronique en ce blog). Il était mené par Nicky Depasse et d’emblée engagé sur la thématique de l’au-delà,des puissances vibratoires et des modes de communication para-normaux, sujets pour lesquels, Didier van Cauwelaert subjuga son auditoire d’une veine intarrissable, d’une érudition époustouflante.
Le repas fut rehaussé de l’apparition d’Isabeau, sortie droit de l’ouvrage et d’un quinzième siècle radieux:
Il fut aussi l’occasion de partager des mets déclinés de façon belgo-niçoise-médiévale et succulente, selon le principe des "madeleines de nos auteurs".
Avec une gentillesse innée, une attention, réelle, portée aux questions et reflexions de chacun, Didier van Cauwelaert nous parla de son métier d’écrivain – qu’il pratique depuis plus de quarante ans… – de ses limites, de l’hyper-vigilance constante qui est la sienne afin d’éviter toute dérive de ses propos, du mélange de rationnalité, émotion, humour, tension, mouvement de la vie, cocktail de ses écrits.
Et d’évoquer la femme comme "perturbation rassurante" de notre système, la mort comme gain sur le plan de l’évolution, à l’inverse de l’impasse du clonage, "retour en arrière, dangereux et stérilisant".
Si Didier van Cauwelaert revendique le regard subjectif qu’il porte, en tant qu’auteur, sur la vie, sur la métaphysique, il n’a la prétention que de l’honnêteté et de la sincérité, pas celle de convaincre à tout prix.
La grande liberté de l’écrivain est d’abolir le temps linéaire.
Le bonheur de la tablée fut de rencontrer un auteur impressionnant d’ouverture, de culture, d’intelligence – la conversation prit rapidement des allures de consultation – et de gentillesse.
Apolline Elter
(Photos : Louis Jadoul)
Brigitte, Christian Leysen et Marie-Christine Delforge
Bénédicte et Alexandre Mosseray
Thierry et Nathalie Misson
Mais encore, quelques bribes d’atmosphère:
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