Invité de la librairie Libris-Agora de la Toison d’Or, ce samedi 10 mars, après-midi, Grégoire Polet se prêta avec sa courtoisie habituelle mais aussi une fougue, animée de passion et d’une sincérité inxoydable au jeu des questions et réponses que votre dévouée lui posa.
Le présent compte rendu complète la chronique et le billet de faveur du 26 janvier (accessible en vitrine du blog)
Sommée d’accomplir l’appel d’un amour avorté, d’une vie exclusivement intérieure, avec une même sincérité, Ariana échappe à l’ancrage terrien d’une vie programmée, par trop convenue. Cette plongée en elle l’isole du monde tel qu’il vit autour de lui, augmente sa détresse et semble rendre inéluctable l’échappée de la vie.
Le côté « nietzschéen » d’Ariana fit l’objet d’un long développement et d’une mise en parallèle avec le Zarathoustra.
Riche, à l’instar du roman, d’une variété de lectures et de niveaux d’interprétation, le titre
« Ballons d’hélium » s’imposa à l’écrivain, sitôt achevée, l’écriture de pages et d’une pensée qui l’ habitent depuis plusieurs années. Un roman – qui semble s’inscrire dans le cyle « nocturne » amorcé avec Chucho – et révèle, sans conteste, l’extraordinaire maturité d’un écrivain, qui, âgé de 33 ans, a déjà publié cinq romans auprès des Editions Gallimard, ainsi qu’un délicieux Petit éloge de la goumandise.
AE
Je l’ai entendu parler à la Foire du Livre de Bruxelles, et je l’ai trouvé sympa avec du charisme (un peu dans le même style de Didier Van Cauwelaert, je trouve).
Beaucoup de charisme, en effet, une aisance verbale et un pouvoir de conviction remarquables. Ajoutons que Grégoire Polet est extrêmement courtois, affable. Cela fait de lui un écrivain très agréable (et intéressant) à interviewer. Didier Van Cauwelaert, également – vous avez pointé une juste comparaison – et si vous le (DVC) branchez sur le para-normal, vous ressortez de la soirée, convaincus…
Merci pour cos commentaires, toujours si sympathiques
Bien à vous,
Apolline