A Coulanges [22 juillet 1671]
« Voilà l’histoire en peu de mots. Pour moi, j’aime les narrations où l’on ne dit que ce qui est nécessaire, où l’on ne s’écarte point à droite, ni à gauche, où l’on ne reprend point les choses de si loin ; enfin je crois que c’est ici, sans vanité, le modèle des narrations agréables. »
Extrait d’une lettre à Philippe-Emmanuel de Coulanges, 22 juillet1671 in Madame de Sévigné, Correspondance I (mars 1646- juillet 1675), texte établi, présenté et annoté par Roger Duchêne, Gallimard, La Pléiade, 1972.
oui, je me souviens de cette lettre où elle raconte les plaisirs de la fenaison (c’est de saison, d’ailleurs!) et je me suis demandé en lisant ce dernier paragraphe si elle aurait pu apprécier Marcel Proust 😉
bonne journée!
Merci Adrienne, votre commentaire me ravit (et sent bon l’été). La marquise avait d’aimables pensées pour vous, samedi, espérant que la fête de votre école était aussi radieuse que le temps. Belle fête de Pentecôte! Apolline
merci à vous, Apolline!
je suis sortie ce matin photographier les tas de foin à côté de chez moi, il y a du F comme fenaison dans l’air 🙂
J’ai mis un lien vers votre article sur la monographie de Victor Horta (sur le Journal d’un Petit Belge) et j’ai rendu hommage à Jacqueline Harpman sur mon blog des auteurs belges. Bonne semaine ensoleillée Apolline et à bientôt.
Un grand merci pour le lien que j’ai découvert également sur votre site. Je vais consulter l’hommage rendu à Jacqueline Harpman car son décès me touche et j’ai programmé, cette semaine; moi aussi, un billet d’hommage, avec rappel de ce que fut sa ‘madeleine proustienne ». Avec son départ, nous perdons un écrivain majeur de notre paysage littéraire. Merci pour votre fidélité, Apolline