L’agonie du lundi

 Poursuite de nos incipit, avec celui d’un récit bouleversant – Je vous en parlai récemment (voir chronique du 14 juin)

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 »  Je suis rentrée un lundi de New York, le cerveau limbique rempli d’aimants, de hot-dogs et de buildings scintillants. Le lundi, c’est le jour de l’agonie. Celui que personne n’aime, le jour triste. Le jour où il faut remettre sa machine en marche, faire le plein de bouffe et se farcir les mauvais coups de fil. C’est le jour des factures qu’on avait négligemment laissé traîner sur un meuble la veille du week-end, le jour des mauvaises nouvelles, des résolutions de sport à gogo, des régimes drastiques ou des grandes décisions qu’on respecte à moitié. Le lundi ne sert qu’à attendre le fameux mardi qui, lui, soulage. » 

 

Les dieux sont vaches, Gwendoline Hamon, récit, Ed. JCLattès, mars 2014, 252 pp