Un argument bien de saison, que nous livre l’éditeur:
Vous voyez l’ombre et moi je contemple les astres. Chacun a sa façon de contempler la nuit.
Victor Hugo
Loin de sa Normandie natale, le jeune Renaud marche en Inde où il découvre ses propres désirs et les plaisirs de la vie en même temps qu’une tradition qu’il ignore. La secrète Sanjana se réfugie auprès de lui et l’éveille au lien de l’amour et du sacré. Au cours de son périple, il croise aussi Flavia, une ardente Brésilienne qui lui offre le feu de la chair. Puis un sage facétieux lui ouvre la voie de la méditation.
Les initiations se poursuivent avec d’autres signes venus du ciel : le premier sourire d’un enfant, l’appel d’un précipice… le souvenir d’une parole glissée par l’un des siens : « En te perdant, tu prendras des forces.»
S’attachant aux présences mystérieuses qui émaillent son chemin, Renaud va s’interroger radicalement sur le sens de son existence.
D’une écriture méditative et entraînante, ce roman invite à accueillir les mouvements intérieurs qui parcourent nos vies. Une aventure déroutante où sensualité et spiritualité s’entremêlent au fil de la rivière Narmada.
Olivier Germain-Thomas a reçu un Grand Prix de Littérature décerné par l’Académie française pour l’ensemble de son oeuvre ainsi que le prix Renaudot essai pour Le Bénarès-Kyôto.
Marche avec la nuit, Olivier Germain-Thomas, roman, Ed. du Rocher, mars 2017, 206 p
Commentaires récents