Echo annuel d’un Festival particulièrement cher à notre blog, le « traditionnel » petit déjeuner de L’Epistolière accueillait, ce 4 juillet dernier, une personnalité passionnée, passionnante, discrète et prestigieuse entre toutes: Anne Rotenberg, directrice artistique, responsable de la programmation du Festival de la correspondance de Grignan.
Mise-en-bouche sous l’auvent, un portrait de Jean-Jacques Rousseau – dont le Festival célébrait le tricentenaire de la naissance- fut dressé (AE) enrobé de propos et aphorismes, issus de l’ouvrage Jean-Jacques Rousseau en verve ( Grégoire Prat, éd. Horay, mars 2012)
Les convives – Madame Gérard Constant, Madame Yves Herinckx, Madame Jacquin, Madame Odette Mudry (de l’association suisse « Et si on s’écrivait« ), la marquise Olivier d’Ormesson, Monsieur et Madame Michel de Pierpont, Madame et Mademoiselle Virey prirent alors place autour de la table belgo-suisse et française du petit déjeuner, saluant la prouesse horaire d’une présence à quelques heures du coup d’envoi du Festival et le courage d’un déplacement rendu douloureux par une toute fraîche déchirure musculaire; Anne Rotenberg est de ces êtres rares qui ne se dérobent à la parole donnée.
Et chacun (e) de découvrir, subjugué(e), les coulisses d’une programmation d’exception, rassemblant auteurs, adaptateurs et interprètes de renom autour de la correspondance des grands philosophes: Rousseau, Voltaire, Montaigne, Diderot, Sénèque, Spinoza, Descartes, Simone Weil, Hannah Arendt, Pierre Abélard, Nietsche, Schopenhauer, Kierkegaard, Albert Camus, Rachel Bespaloff, Erasme, Galilée, Jankelevitch, Cioran et Guerne … Nous vous en rendrons (partiellement) compte par prochain billet.
Contagieuse, l’éloquence passionnée d’Anne Rotenberg précipita les convives vers la billetterie du Festival afin de compléter leur agenda, de réservations échappées à leur intuition première…
Rendez-vous, mardi 17 juillet, sur ce blog, pour le compte rendu partial et partiel d’un Festival d’exception.
D’ici là, bonne fête nationale à tous les Français.
Apolline Elter
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