La vie édifiante d’Antoni Gaudí (1852-1926)*
Vous vous en doutiez quelque peu: la cité ouvrière de Mataro planifiée par Salvador Pagès et Antoni Gaudi relève de l’idéal, en d’autres mots, de l’utopie (plan imaginaire idéal dont la réalisation amène souvent la déception) . Elle repose surtout sur une méconnaissance des réelles conditions de vie ouvrière de l’époque.
Quoi qu’il en soit, le 29 mars 1878, Gaudi signe le le plan de la première maison de la cité rêvée. Chaque maison sera dotée d’un petit jardin ou potager, bénéficiera des bienfaits du soleil durant toute la journée tout en évitant les souffles intempestifs des vents…
Les ouvriers des la coopérative ne se tiennent plus de liesse et demandent à l’architecte d’imaginer un étendard à l’enseigne de La Obrera Matronesa. On les comprend. Vous pas?
Gaudi hésite. Ce n’est pas du tout son genre de s’inféoder au moindre mouvement social.
Mais tout de même, si cela peut le rapprocher de la sublime Pepeta…
Suite du feuilleton : dimanche 6 septembre dès potron minet.
* Les sources qui nourrissent ce récit sont variées. Usage important est cepandant fait de l’ouvrage de Joan Castellar-Gassol: Gaudi. La vie d’un visionnaire, paru aux Edicions de 1984 (Barcelona) et traduit du catalan par Anne-Sophie Heisel.
Un visionnaire audacieux .. un peu comme Miro .. tout deux de Barcelone … Ville que j’adore ..
Bon dimanche
Merci Aramis! Barcelone, j’adore, moi aussi!!
Apolline E.