Feuilleton dominical en * épisodes, traçant la vie du célèbre architecte catalan, Anton Gaudi.
(1er épisode: 6 août, puis tous les dimanches suivants)
Anton est déçu – le mot est faible – Pepeta a refusé sa demande en mariage. Certes, elle admire le génie qui sévit en son ami. De là à le prendre pour mari…
Quant à la Cooperativa Obrera Mataronense, dont je vous ai parlé, les choses ne s’arrangent guère mieux; Gaudi n’aura finalement construit que deux des maisons planifiées. Le projet sera lui aussi avorté.
Ne nous laissons cependant pas abattre par la tournure des événements, il en est d’autres, bien plus déterminants. Leurs effets se produisent à la même époque.
Remontons à l’année 1878, primordiale dans la vie de notre architecte frais-diplômé et à sa rencontre avec Eusebi Güell
Eusebi, comte de Güell est alors un riche industriel, âgé de 32 ans, cultivé, ouvert au monde artistique et politique. Se noue avec Antoni une amitié de trente ans qui ne cessera que par son trépas. Eusebi Güell fut le mécène d’Antoni Gaudi.
Première commande d’une longue série: il dessine les meubles de la chapelle Panthéon, à Comillas, propriété du Marquis de Comillas qui n’est autre que le beau-père d’Eusebi.
Suite de notre feuilleton estival, destiné aux têtes blondes et blondies, dimanche 20 septembre prochain.
Apolline Elter
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