Que cachait cette démarche ? Kandiotis n’accordait jamais d’interview. Au lendemain du 11 mai, tout ce que Paris comptait de gloires allait se retrouver au musée des Arts du XXe siècle, auquel Kandiotis faisait don de deux toiles exceptionnelles, l’une de Picasso, l’autre de Braque, qui portaient le nême nom, luliette dans son bain. La presse avait été conviée, la présence du président de la République annoncée … Voilà qu’en plus, Kandiotis s’invitait au 20 Heures …
Un des ouvrages de la rentrée de janvier qui a retenu mon intérêt- je n’ai pas (encore) eu l’occasion de le lire; je ne vous tiens pas otage de mon retard et vous en livre l’argument, au départ du site de l’éditeur
» Kandiotis ! Kandiotis ! Kandiotis ! La France résonne du nom du richissime mécène Kandiotis, invité au journal télévisé de 20h pour annoncer le don à la France de deux tableaux, l’un de Picasso, l’autre de Braque, qui portent le même nom, Juliette dans son bain.
Est-il possible de bâtir une grande fortune sans se faire d’ennemis? Voilà la question à laquelle Ronald Kandiotis se voit confronté sitôt cette glorieuse annonce faite : sa fille Lara est enlevée ! Qui se cache derrière la mystérieuse « Association des Victimes » qui révèle au public par des messages successifs les turpitudes réelles ou supposées du milliardaire ?
En mêlant avec brio l’intrigue policière et la satire sociale, Metin Arditi dresse le portrait d’un homme ambigu, tiraillé entre le succès et l’isolement, le talent et l’ambition, le cynisme et l’humanité. Une grande vie, un grand personnage. »
Juliette dans son bain, Metin Arditi, roman, Ed. Grasset, janvier 2015, 384 pp
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