Cher Gustave Flaubert, c’était aussi un oncle diantrement attachant, … attaché à sa nièce Caroline, fille unique de sa soeur, morte quelques semaines l’avoir mise au monde. … Voici ce qu’il lui écrit, tandis qu’il lui reproche affectueusement de ne pas être passée le voir..
[ Croisset, ] vendredi [28 septembre 1866? ]
Mon Bibi,
Je suis HHHHINDIGNé !!! contre toi !
Comment, le jour où ton oiseau va à Dieppe, tu ne viens pas déjeuner chez ton Vieux ?
Lui, bon oncle pourtant. Lui bon nègre. Lui aimer petite nièce. Mais petite nièce oublier lui. Elle pas gentille ! Elle cacatte. Lui presque pleurer !
Lui faire bécots, tout de même.
Achète-moi des joujoux pour Ernest et pour Jenny. Je me fie à ton goût artistique . »
Extrait cité par Bernard Masson, in Flaubert, Correspondance, Folio classique 3126, 856 pp
après l’art d’être grand-père, l’art d’être tonton 😉
merci, Apolline!
Merci, Adrienne, visiteuse fidèle et attentive. Vos commentaires me ravissent. J’espère que vos vacances sont belles, reposantes et riches. Bien amicalement, Apolline