Festival de la Correspondance de Grignan -5

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La journée commencera par un petit déjeuner à l’Epistolière pour dix lecteurs du magazine belge L’Evénement.

L’occasion de tracer le portrait de François Adhémar de Monteil, comte de Grignan, parfois surnommé, le « Matou », mari de Françoise-Marguerite de Sévigné et, par ce biais, gendre de la célèbre marquise. Laquelle lui adressa quelques lettres enjouées dont nous ferons lecture.

Lecture recommandée: François de Grignan, Jacqueline Duchêne, Ed. Jeanne Laffitte. oct. 2008.En vente, notamment, à l’accueil du château de Grignan.

Soulignons que l’ouvrage vient de se voir décerner le prix Paul Arbaud de l’Académie d’Aix-en-Provence. Le prix récompense un travail de valeur sur la Provence.

Spectacles du Festival de la correspondance pointés pour vous:

Lecture
Jardin des lettres

Avec le soutien de Durance

 
12H15

VOUS COMPRENDREZ DONC

de CLAUDIO MAGRIS
Avec Fanny COTTENÇON

Une femme, par-delà la mort, se confie à un mystérieux « Président ». Cette femme avait obtenu la permission exceptionnelle de rejoindre l’homme qu’elle aime, mais elle a décidé de ne pas l’utiliser et s’en explique.
Une réécriture du mythe d’Orphée mais du point de vue d’Eurydice.

« Vous comprendrez donc » (Lei dunque capira) de Claudio Magris. Traduit de l’italien par Jean et Marie-Noëlle Pastureau. Editions l’Arpenteur, 2008

 Festival de la Correspondance de Grignan -5

Lecture
Collégiale
 
19H00

Prix Sévigné 2008
GIACOMO LEOPARDI

Adaptation libre de Corine JURESCO
Avec Bruno ABRAHAM-KREMER
Et Ophélie HUMBERTCLAUDE, violoncelle

Ce n’est qu’au lendemain de la première guerre mondiale que les Italiens reconnaissent en Leopardi l’un de leurs plus grands poètes, lui qui était mort trop tôt en 1837. Proche de la sensibilité d’Hölderlin, il est fasciné par le spectacle de la nature, comme lui il est inspiré par la Grèce antique, comme lui enfin il connaîtra une vie pauvre et difficile, égayée par l’amitié, rarement par l’amour. Les lettres qu’il envoie à ses proches lors de ses échappées loin de la demeure familiale de Recanati dans les Marches où s’est passée la majeure partie de son existence, sont une formidable caisse de résonance des états d’âme et des réflexions de cet homme fin moraliste, grand philologue, profondément désespéré et pessimiste, pourtant porté par une puissante énergie vitale.

D’après « Giacomo Leopardi, correspondance générale », édition établie et traduite par Monique Baccelli, Editions Allia, 2007.

 

Votre envoyée spéciale,

Apolline Elter.