D’un Pavillon, l’autre

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Il y a bien, à Namur

Blotti dans un coin de verdure

Un certain… Pavillon de la Littérature.

Situé au lieu dit de l’Ermitage, 

Il accueille les ermites sages

Qui se tiennent à la page

 

La découverte saisissante du Pavillon de l’Ermitage, sis en regard et droite allée du Palais Catherine (résidence d’été, notamment, des impératrices Elisabeth et Catherine II – à Pouchkine- 25 km de Saint-Pétersbourg) nous invite à une toute aussi saisissante modestie…

Construit, sans doute,  par le fameux Rastrelli – à qui l’impératrice Elisabeth donnait blanc seing et chèques en …blanc-  le pavillon, puisqu’il nous faut l’appeler ainsi offrait  farniente et détente à ses augustes occupants. Exit le protocole, un lieu réservé aux intimes. Une sorte de petit Trianon, en version russe, si vous voulez.  

Nanti d’un pont levant, l’édifice était dépourvu d’escalier. L’accès à l’étage s’opérait par un ingénieux système d’ascenseur, avant la lettre. Pareillement magique, une table dressée, jaillissait du rez-de-chaussée, pourvue de plats chauffés dans les proches cuisines.

Vous imaginez comme cette perspective nous séduit. Hélas, aucune visite ne fut possible au moment où nous approchâmes ce repaire magique. Nous y reviendrons, nous nous (vous) le promettons, investiguons les moindres relations sur le sujet et découvrons, avec un pareil saisissement que le pavillon de l’ermitage du célèbre Peterhof était doté d’un système similaire

Alors de Peter, d’Elisabeth ou de Catherine..  à qui devons-nous cette brillantissime idée ? 

A suivre, assurément 

Apolline Elter