Non, nous ne sommes pas en plein délire. Je le répète, ces postulats découlent de l’étude phénoménologique de témoignages collectés depuis des décennies.
Une longue pratique de la médecine et des soins palliatifs a amené Christophe Fauré à aborder des phénomènes qui sortent de notre vision matérialiste de la conscience et de son lien indissociable avec le corps.
Le recensement des témoignages s’élève à des dizaines de milliers et fait l’objet de nombreuses études phénoménologiques, dans les pays anglo-saxons, dont le psychiatre, se fait le relai, « l’humble porte-parole »
Il les présente avec la rigueur scientifique, méthodologique qui régit son esprit et en démontre les enjeux.
Ces phénomènes sont les expériences de mort imminente (EMI), expériences de fin de vie (E.F.V) et vécus subjectifs de contacts avec les défunts (V.S.C.D) . Auxquels s’ajoutent les souvenirs de vies antérieures, parfois si déconcertants dans le chef de jeunes enfants.
Etayant son propos – diantrement structuré – de statistiques, de nombreuses et éloquentes illustrations, le psychothérapeute synthétise les points communs de ces expériences qui vont dans le sens de l’apaisement : les expériences de mort imminente mettent les sujets en rapport avec des êtres chers, prédécédés, accueillants, celles de fin de vie et des vécus de contacts témoignent d’un certain bien-être et partant, rassurent ceux qui restent sur le devenir de l’être qui les quitte.
Les enjeux de pareilles déductions sont, pour tous, une meilleure appréhension de la mort, de notre mission de vie mais aussi et surtout de ce dénominateur commun d’amour qui les régit toutes.
Et ce n’est point mysticisme de le voir ainsi
Une lecture d’une bienfaisance inouïe
Apolline Elter
Cette vie… et au-delà. Enquête sur la continuité de la conscience après la mort, Dr Christophe Fauré, essai, Ed. Albin Michel, novembre 2022, 366 pp