A la rencontre de Pouchkine

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Sis Moïka, 12 à Saint-Petersboug, l’appartement qu’occupa l’écrivain Alexandre Pouchkine (1799-1937)  représentant majeur du Siècle d’Or de la poésie russe, juste avant son décès, se visite en mode musée. Un décès inopiné,  le « Soleil russe »‘ n’a pas quarante ans, pas même trente-huit, lorsqu’il succombe à la blessure fatale du duel qui l’oppose à Georges d’Anthès,  amoureux éconduit – du moins, nous l’espérons -de son épouse Nathalie.

Le jeune père de famille – il a quatre enfants dont l’aîné n’a pas cinq ans à l’heure de son décès – laisse une oeuvre forcément inachevée, des chefs d’oeuvre qui passeront à la postérité,  Eugène Onéguine, Boris Goudonov,  et des dettes importantes.

Focalisée sur cette fin tragique, la visite de l’appartement, se plombe, dès le vestibule d’une atmosphère assez pesante, confortée par le récit audioguidé des pièces.  Mais elle n’en n’est pas moins intéressante et permet de découvrir son cabinet de travail, la bibliothèque bien nourries d’ouvrages en toutes langues – il en possédait quatre mille – et les instruments qui permirent l’expression de son art.

S’il aborde la journée du 27 janvier 1837 d’humeur légère et joyeuse, Alexandre Pouchkine, ne regagnera son appartement, le soir, que pour y mourir, deux jours plus tard, aux termes d’affreuses souffrances.