S’il est une résolution qui pourrait bien marquer ce début d’année de son empreinte, c’est de s’adonner à l’art, à la pratique du Wabi Sabi.
Mais encore:
« Issu du bouddhisme zen et d’une sagesse sans âge ni patrie, le wabi sabi est à la fois une vision du monde, une esthétique, une morale et un art de vivre qui accueillent l’imperfection et l’impermanence en toute chose, et prônent modestie, simplicité, sobriété et naturel. On pourrait ajouter que non seulement le wabi sabi accepte l’imperfection, mais il y voit de la beauté, et une beauté agissant sur l’esprit. »
D’un très beau livre au papier composé de fibres naturelles, Raphaëlle Vidaling nous définit tant les principes qui régissent le Wabi Sabi et ses multiples déclinaisons japonaises – dont le fameux Kintsugi – qu’une série d’applications pratiques, réalisations esthétiques qui font la part belle à la Nature, au recyclage, à l’observation émerveillée de tous ces petits riens qui nous entourent
Et rien, ce n’est pas rien
Portant à son acmé l’art de déguster le thé, le wabi sabi exige humilité et capacité d’émerveillement .
Allié à l’immense et pétillante créativité de Raphëlle Vidaling, cet art de vivre entame 2024 sous les auspices les plus recommandés
Je vous en conseille la découverte
Apolline Elter
Wabi Sabi, Trouver la beauté dans l’imperfection, Raphaêlle Vidaling, beau livre, Ed Hoëbeke, octobre 2023, 224 pp