Cheveux en pétard et humeur badine, Vincent Delerm était au rendez-vous de son public, ce jeudi 19 février, au Théâtre de Namur et lui offrit, outre les chansons extraites de son dernier album*, un joyeux panaché des succès des trois premiers CD.
Public largement acquis, à l’entrée, tout aussi conquis, à la sortie, qui fit à l’artiste et à ses acolytes une standing ovation appuyée. Il faut dire que le chanteur est maître dans l’art de la complicité et les spectateurs tous âges confondus battent de mains, …des pieds, aux rythmes des chansons les plus envolées.
Une mise en scène soignée et inventive, pétrie d’humour, de nostalgie et de tendresse à l’image de ses chansons dont elle relève et assaisonne le côté – il faut l’avouer – désormais un rien convenu. C’est qu’on commence à bien le connaître, ce ténébreux luron dont on voudrait tant qu’il fût notre cousin. A la mode normande.
Il pourrait déjà être Belge – il a, de nos compatriotes, l’humour minimaliste proprement irrésistible – cet éternel adolescent au look soigneusement déguingandé. Dans notre chef, il n’y a meilleur compliment.
Bonne nouvelle: Vincent Delerm sera au Théâtre 140 (Bruxelles), les vendredi 20 et samedi 21: si j’étais vous, je n’hésiterais pas.
Apolline Elter
* Quinze chansons, Tôt ou tard, novembre 2008.
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