Conviant le lecteur à assister à l’agonie du célèbre poète, aux dispositions prises pour ses funérailles, sa mémoire, Judith Perrignon offre un point de vue assez original sur la vie du grand homme, l’affection qui le liait à son entourage et à ses chers petits-enfants, à Louise Michel, ..
Dépossédée de son intimité avec le grand homme par l’événement officiel que constitue même de son décès, la famille devra s’incliner..
» C’est un peu sa faute, il aimait tant les honneurs. Déjà son anniversaire, il y a quatre ans, fut fête nationale, on célébra ses soixante-dix-neuf ans en grande pompe, on baptisa l’avenue qu’il habitait de son nom, six cent mille personnes défilèrent sous les fenêtres de cette maison blanche où il vient de mourir. »
Plume sobre, Judith Perrignon expose et enchaîne l’agencement des événements de manière factuelle, précise et somme toute, bien agréables à découvrir
Victor Hugo vient de mourir, Judith Perrignon, essai, Ed. de Iconoclaste, août 2015, 250 pp
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