» Sylvie est partie discrètement sur la pointe des pieds , en faisant un entrechat et le bruit que fait le bonheur en partant »
A son épouse dont il a partagé la vie durant 40 ans, Jean-Louis Fournier rend l’hommage d’une longue, très longue lettre, rythmée de courtes apostrophes. Tendre, percutant, lapidaire mais surtout très affligé par le départ de Sylvie, l’auteur évoque les situations inévitables, ironiques ou absurdes, auquel un veuf est confronté mais aussi la nostalgie des bons moments passés ensemble.
« J’ai des moments de répit dans mon chagrin quand j’écris. J’ai l’impression de t’écrire et que tu lis par-dessus mon épaule.
J’espère que mon livre va te plaire. Je voudrais que ce soit un livre en couleurs. J’ai l’impression de raviver nos souvenirs.
Avec le temps, les couleurs avaient un peu pâli. »
Veuf, Jean-Louis Fournier, récit, Ed Stock, octobre 2011, 160 pp, 15, 5 €
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