» Une rose seule, c’est toutes les roses »
Ceinte d’épines et de colère, Rose, la quarantaine solitaire, débarque à Kyoto (Japon) pour découvrir les testament et lettres d’un père – Haru -qu’elle n’a pas connu
Un père qui a fait fortune dans la vente d’objets d’art
Ce dernier a demandé à Paul, son assistant et exécuteur testamentaire , de faire découvrir à sa fille l’âme, les temples et jardins de Kyoto avant le rendez-vous chez le notaire
Une sorte de parcours initiatique
De révélation identitaire
De passation d’âme
.« Devant une fleur d’ une beauté extrême, les pétales en éclairs de diamant, les étamines comme des traits d’encre claire, Haru lui tendait la main en disant: Tu prendras le risque de la souffrance, du don, de l’inconnu, de l’amour, de l’échec et de la métamorphose. Alors, de même que la fleur de prunier est en moi, ma vie entière passera en toi. «
Frais veuf et éploré, Paul s’exécute avec bonne volonté.. et un certain courage devant les manifestations d’humeur de Rose
Roman botanique, onirique, magique … à haut pouvoir symbolique et même Saint-Exupérique …, Une rose seule est le récit d’une métamorphose
Un chant d’amour et de mort – les fameux Eros/Thanatos – adressé à Kyoto et à tout l’Univers.
Une lecture recommandée
Apolline Elter
Une rose seule, Muriel Barbery, roman, Ed. Actes Sud, août 2020, 160 pp