» Ce n’était pas la guillotine qui me faisait le plus peur, mais l’ordonnancement strict dans lequel les choses se déroulaient. Je découvrais les exécutions dans ce qu’elles avaient de plus violent: leur rapport au temps. Dès lors que la sentence était prononcée, le recours rejeté, se mettait en route une mécanique dont l’horlogerie ne se déréglait plus. Je l’avais toujours su mais cette fois, elle me sautait aux yeux. «
Roman saisissant que ce récit de découverte filiale du métier d’un père assez effrayant, bourreau maniaque et ordonné, à la manière d’un fonctionnaire
Un deuxième roman doté d’une plume et d’une puissance romanesque assez exceptionnelles.
Gageons qu’on en reparlera…
Je l’espère
Apolline Elter
Une peine capitale, Christian Astolfi, roman, Ed Flammarion, janvier 2014, 142 pp
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