Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit

 

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 « J’ai aimé la vie qui est une épreuve très cruelle et très gaie. J’ai aimé son orgueil qui est absurde, sa beauté qui est un don de Dieu, le rire qui est le propre de l’homme, le mystère qui est notre lot. J’attends la mort sans impatience, mais avec une humble confiance. Parce que je crois qu’il y a un Dieu qui est un Dieu de pardon et d’amour


Ce n’est pas la première fois que Jean d’Ormesson plie bagages (voir chroniques sur ce blog) ; reconnaissons qu’il le fait bien. Très bien même. Nous conviant à parcourir, à ses côtés, le bilan d’une vie riche, longue,  féconde, placée sous de bonnes étoiles familiale, sociologique, affective et amoureuse. 

Le célèbre académicien a le verbe aisé, élégant, l’humour pudique, la curiosité généreuse et une foi en la vie, saisissante. Son credo dont nous vous livrons une partie en exergue est peut-être le passage le plus émouvant d’un au revoir, truffé d’un partitif – sans en avoir tout dit – qui fera certainement couler fontaine d’encre.

Apolline Elter

Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit, Jean d’Ormesson, roman, Robert Laffont, août 2013, 264 pp, 21 €