» La disparition de ce film était inscrite dans son ADN »
On connaît l’acteur, un peu le réalisateur, beaucoup moins l’écrivain.
Il dessine aussi.
Belle découverte que ce récit de jeunesse et de vie que nous offre la plume finement nostalgique d’Hippolyte Girardot
Tandis qu’il vide la cave de son immeuble, en vue d’un proche déménagement, le sexagénaire voit jaillir une flambée de souvenirs qui le propulsent au début des années ’80 et en particulier dans la réalisation d’un film intitulé « A plus »
Issu d’ateliers, porté par l’enthousiasme d’une bande de jeunes ados, appelés les « Mecs du Porche » le long-métrage se profilait comme une fière réussite d’intégration socio-culturelle. Lâs, sitôt monté, au prix d’un travail d’ampleur et de nombreuses difficultés techniques, le film disparaît, s’évapore….
C’est le cauchemar. C’est l’effondrement.
Analysant avec finesse, sobriété – j’ose dire modestie – les enjeux de l’expérience, ceux de sa propre vie, l’acteur se dévoile sous un jour éminemment sympathique.
Une lecture conseillée
Apolline Elter
Un film disparaît, Hippolyte Girardot, récit, Ed Seuil , octobre 2023, 176 pp