Tu ne jugeras point

Tu ne jugeras point

Et abandonneras, cher lecteur, séance tenante, femme, famille, foyer, …pour te plonger dans les rets de ce thriller à la trame particulièrement bien ficelée. De l’Armel Job, grand cru.

Mère de famille exemplaire, Denise Desantis, abandonne David, son petit dernier, dans sa poussette, le temps de vaquer à quelque achat. A son retour, le bambin a disparu. Dépêché à la tête d’une enquête qui a pour toile de fond, le spectre l’affaire Dutroux, le juge Conrad démythifiera quelque peu le portrait de Denise: cette dernière se verra peu à peu prise à l’étau d’une série de troublantes contradictions…

Et Armel Job, chirurgien de l’âme, de sonder les relations qui unissent – et séparent – les gens simples, anéantis par la complexité d’une douleur inédite:

« Il ne pouvait lui être d’aucun secours. Il l’importunait même, il le savait. Pour entendre des consolations, il faut être consolable sans doute. Il faut pouvoir imaginer devant soi l’instant où le chagrin sera parti. Sinon, ce n’est pas la peine: la compassion est aussi absurde qu’une caresse sur une blessure à vif. » ( p 48)

Un jugement s’impose: celui d’une lecture vivement recommandée.

Apolline Elter

Tu ne jugeras point, Armel Job,Robert Laffont, septembre 2009, 285 pp, 19 €

2 commentaires sur “Tu ne jugeras point

  • Coumarine 8 septembre 2009 at 21 h 35 min

    voir si ça intéresse, le billet que j’ai consacré à ce livre sur Les petites Paroles Inutiles…
    Armel Job qui a mis un commentaire chez moi a provoqué un nouveau billet…qui suscite plein de commentaires intéressants

  • Apolline Elter 8 septembre 2009 at 22 h 13 min

    Très intéréssante, la visite sur votre blog et le commentaire de l’auteur. J’invite les visiteurs à le découvrir!

    Cordialement,

    Apolline E.

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