« Une vie sans fièvre est une rivière sans diamants »
« Je te vois, lecteur, à parcourir les pages de ce putain de bouquin qui n’est pas aussi vaste que je l’espérais. Il fait nuit. La lumière reste allumée. Tous ces états d’âme, tu les connais. Pas vécu pareil. Mais l’émotion est commune. »
D’un long séjour à l’hôpital et du délire d’une fièvre forte et persistante, le narrateur livre un récit onirique, de sensations diffuses et de souvenirs mêlés. Un roman qui se veut « beau bouquin plein d’amour et d’espérance« . De partage et de rencontre avec l’autre aussi. A savoir, le lecteur.
« Parler d’amour au vent c’est porter la possibilité aux autres.
Il est des blessures qui ne s’ouvrent qu’à la nuit, à l’heure où les rires se taisent, où l’âme a froid et fait trembler le corps.
Un Richard Bohringer à fleur de peau. De coeur, aussi.
Apolline Elter
Traîne pas trop sous la pluie, Richard Bohringer, roman, Flammarion, septembre 2010, 170 pp
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