Bayard d’or du FIFF (Festival international du Film francophone) , Le film d’ Abderrahmane Sissako fustige les atrocités de l’extrêmisme religieux, les exactions commises au nom de la charia. C’est une oeuvre magnifique, saisissante, poignante, d’autant plus dure, et même insupportable qu’elle s’inspire de faits avérés: la lapidation d’un jeune couple qui eut le tort de concevoir des enfants hors mariage.

 Assiégée par un groupe d’Islamistes qui impose la charia, la terreur, sentences iniques et cruelles, la ville de Tombouctou (Mali) vit l’enfer: musique, football, vie sociale ou amoureuse sont bannis au nom d’un idéal religieux inquisitoire et dévié.

 Musulman convaincu, noble et modéré dans son expression, Abderramhane Sissako entend délivrer le vrai message de sa religion, une religion d’amour et de tolérance,  à l’antipode de tout endoctrinement pervers

Dans les salles à partir de ce 10 décembre