Il est des films dont vous réalisez d’emblée qu’ils vous seront cultes.
Tel ce chef d’oeuvre, porté à l’écran par l’Australien Garth Davis, inspiré de l’histoire vraie de Saroo Brieley , de son ouvrage, Je voulais retrouver ma mère, témoignage traduit de l’anglais par Christophe Cuq, Ed City, nov. 2014, 256 pp
Campé par le sublime Sunny Pawar (photo) , le jeune Saroo, de cinq ans, monte par inadvertance à bord d’un train qui l’emmène à Calcutta, à mille miles de son village natal.Après plusieurs semaines d’errance, il est recueilli dans un orphelinat-prison avant d’être adopté par Sue (Nicole Kidman) et John ( David Wenham) Brieley , un couple d’Australiens qui lui offrent amour et enfance de rêve.
Mais toujours le poursuit et soudain le rattrape – par le biais « madeleine de proustien » d’une spécialité culinaire de son pays natal – la brutale coupure avec sa famille, sa mère, son frère Guddu et sa petite soeur, que lui a valu son égarement. Le mal de vivre le saisit, à la pensée que sa mère le cherche encore et toujours. C’est ainsi que, bientôt trentenaire, incarné par le très beau Dev Patel (le héros de Slumdog Millionaire) Saroo va fouiller, la toile de Google Earth jusqu’à l’obsession …. et la redécouverte de son village natal.
Porté par la belle musique de Dustin O’ Halloran et Hauschka, le film est, à l’instar du mythique Va, vis et deviens, (Radu Mihaileanu) un ode sublime à l’amour parental (et filial), une leçon d’amour, d’humanité
Précipitez-vous dans les salles pour l’aller regarder
Apolline Elter
The Lion, Un film de Garth Davis
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