« Comme tous les matins depuis quelques milliers de saisons, la Mémé Oudgoud tourna le bouton du poste de radio posé à côté de son fauteuil. Elle voulait savoir si la civilisation avait été rétablie pendant la nuit, ou du moins si l’humanité avait survécu à la dégénérescence organique, aux cancers provoqués par l’irradiation généralisée, à la stérilité et à la tentation de s’engager dans la voie capitaliste. »
Difficile de cerner ce roman qui tient en grande partie – et 600 pages nourries – de la science-fiction, d’une projection d’Humanité irradiée, perdue et du quotidien, si l’on peut dire, d’un kolkhoze sibérien, nommé « Terminus radieux » où survivent des êtres millénaires, rescapés des radiations, nostalgiques de l’ancienne Union soviétique.
Déconcertant pour le moins
Prix Médicis 2014.. pour le plus
AE,
Terminus radieux, Antoine Volodine, roman, Ed du Seuil, août 2014, 620 pp
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