Inspiré de la biographie (autorisée) du célèbre co-fondateur d’Apple, par Walter Isaacson (2011)le film de Danny Boyle met largement l’accent sur son caractère indomptable, particulièrement insupportable. Victime d’un abandon dans sa prime enfance, le milliardaire n’aura de cesse de faire le vide autour de lui, de susciter les ruptures pour ne pas les subir.
Ainsi en ira-t-il de ses relations avec Steve Wozniak, compagnon des débuts de l’aventure et John Sculley, PDG d’Apple.
Le rendu est assez criard.
Percée d’humanité: après avoir été niée, rejetée, sa fille Lisa incarne, à elle seule la possibilité… d’un ïlot affectif.
Bâti quasi en boucle sur les lancements médiatiques , dès 1984, de ses différentes inventions – Mac Intosh 128 , Next, I Mac – et ses relations tyranniques avec Joanna Hoffman sa directrice Marketing – incarnée (avec succès) par Kate Winslet – le scénario privilégie l’affectif – conflictuel – au détriment du contenu historique.
Dommage et un peu lassant.
Vous l’aurez compris: un menu un peu fast-food, largement imprégné de sauce américaine…
Et un rendu sans doute plus digeste en VO
Apolline Elter
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