Au programme du jour, quelques excellentes raisons de vous rendre au Salon du livre de Paris et de rencontrer quelques auteurs et leurs fraîches parutions.
A savoir:
Sortie, ce 10 mars, aux Editions Héloïse d’Ormesson du roman, traduit de l’islandais de Steinunn Sigurdardottir, Cent portes aux quatre vents.
En voici l’argument, extrait du communiqué de presse:
« Plus de vingt ans ont passé depuis que Brynhildur a quitté Paris où elle fut étudiante. Mais un court séjour dans la capitale et une rencontre inattendue la projettent dans ses souvenirs de jeunesse, parmi lesquels, celui du grand amour à travers lequel elle est passée. (…) Rieuse, insolente, Steinunn Sigurdardottir explore en magicienne les troubles de la passion et les implacables outrages du temps. »
Cent portes battant aux quatre vents, Steinunn Sigurdardottir, traduit de l’islandais par Catherine Eyjolfsson, éd. Héloïse d’Ormesson, mars 2011, 124 pp, 15 €
L’auteur sera présente les quatre jours d’un Salon du Livre, dévolu notamment, aux lettres nordiques.
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Le magnifique film de Xavier Beauvois (chronique sur ce blog) vous incitera à découvrir l’ouvrage, paru ce 16 mars, que René Guitton consacre au martyre des moines de Tibhirine et à rencontrer, ce jour, l’auteur, présent au Salon.
Extrait du communiqué de presse:
« Motivé par le désir de « savoir » pour rétablir ce qu’il qualifie de « profanation mémorielle », René Guitton, déjà auteur d’un livre remarqué sur les moines de Tibhirine en 2001, a poursuivi des recherches en France, en Algérie, en Italie,enSuisse, en Belgique et dans le reste de l’Europe et de l’Afrique, auprès d’hommes de l’ombre, de responsables politiques, ministres, services secrets français et algériens, juges, ambassadeurs, familles des victimes, responsables du Vatican, des Eglises et des communautés religieuses dont Sant’Egidio, de généraux, de terroristes repentis et non repentis…
Grâce à une analyse rigoureuse, documentée, et à des éléments inédits, ce livre s’efforce de faire la lumière, quinze ans après les faits, sur de très nombreuses zones troubles concernant les circonstances de l’enlèvement des moines trappistes en mars 1996 et de leur mort deux mois plus tard, en apportant une foule de révélations. »
En quête de vérité- Le martyre des moines de Tibhirine, René Guitton, essai, Calmann-lévy, 16 mars 2011, 380 pp, 20 €
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Diane Ducret dédicacera Femmes de dictateur au stand des Editions Perrin. Je vous convie jeudi 24 mars sur le blog pour la chronique et la prolongation de lecture d’un ouvrage…saisissant.
Femmes de dictateur, Diane Ducret, essai, Perrin, février 2011, 258 pp, 21 €
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La Splendeur des Charteris (Stéphanie des Horts)
« Après avoir abreuvé le marinier d’un nombre insensé de brandys, la jeune femme se met en demeure de lui expliquer la vie selon les Charteris. Les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être et il est toujours conseillé de passer de l’autre côté du miroir car là-bas la transgression n’a plus lieu d’être. »
Ile de Wight, 1936: Nicholas Colville-Lyon est invité à passer l’été à Farringford, propriété des Charteris. Il y découvre une société à l’aristocratie désinvolte, déjantée, décadente, éprise d’Adolf Hitler, d’inceste, de sexe, de fantômes et ..de meurtre. Avec pour seul tabou, celui d’en avoir….
Une ambiance british fin de race qui pousse l’humour noir au-delà du cynisme et d’un miroir qu’il vaut mieux ne pas traverser..
Apolline Elter
La splendeur des Charteris, Stéphanie des Horts, roman, Albin Michel, février 2011, 234 pp, 18 €
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En dédicace auprès du stand Flammarion, Janine Boissard présentera son roman dernier-né dont l’action se situe dans le milieu des sapeurs-pompiers. En scène, Ninon Montoire, 30 ans, mère d’une fillette de cinq ans, Sophie, Thomas Vailly et ..un certain William Launay.
« Lorsque les pompiers sont à l’alignement, le regard se porte automatiquement sur la bande fluo qui permet de les repérer dans la tourmente. Elle forme une ligne continue en haut de leur poitrine, de botte en botte. Elle va, de caserne en caserne, de pays en pays, lien indissoluble, attachement indéfectible. Si l’un tombe, tous en ressentent le sombre tremblement. Si l’un est distingué, l’honneur ne peut être que celui de tous. »
Amitié, solidarité, danger, amour embrasent le roman et… les fans de Janine Boissard à sa suite.
AE
N’ayez pas peur, nous sommes là, Janine Boissard, roman, mars 2011, 334 pp, 19,9 €
Le livre sur les femmes de dictateurs m’intrigue ; j’attends avec curiosité votre compte-rendu… Quelle est l’ambiance du Salon du Livre de Paris par rapport à la Foire du Livre de Bruxelles? Bon week-end Apolline.
Votre curiosité sera assouvie dans cinq jours. Je suis impressionnée par le travail de sources accompli par Diane Ducret. Quant au Salon du Livre de Paris, hormis l’échelle – évidemment – il est assez comparable à la Foire du Livre de Bruxelles. Un festin dans les deux cas, plus familial, dans le premier. Je regrette de ne pouvoir m’y rendre cette année. A très bientôt! Apolline