Danse noire

images.jpg » Awinita, octobre 1951

Celle-ci sera la plus dure des séquences Awinita, Milo adoré. Une séquence sans dialogues, pour évoquer cette phase de sa grossesse  où ta mère recommence à se piquer et où tu pousses en son sein. Ton petit coeur absorbe l’héroïne et l’envoie pulser à travers ton sang jusque dans ton petit cerveau en train de se former, altérant tous te sens en éclosion . »

Tandis que Milo se meurt à petit feu, Paul Schwarz retrace, à son chevet, le film de sa vie. Une vie féconde et mouvementée, parsemée de résidences  en Irlande, au Canada  et de rencontres de tous bords.

Jonglant avec  les lignes de vie de son protagoniste, l’anglais, le  français et le XXe siècle en entier,  Nancy Huston trace la chorégraphie d’une danse noire intrigante.

AE

Danse noire, Nancy Huston, roman, Ed. Actes Sud, août 2013, 360 p, 21 €