Ecoute
C’est à une présentation de haut vol de Regarde la vague, le dernier roman de
L’analyse de l’œuvre était menée par Denis Riguelle, professeur au collège Saint-Berthuin.
Regarde la vague, ce sont les retrouvailles des cinq enfants Fougeray, à l’occasion des noces de leur frère Olivier, dans la maison familiale qu’ils s’apprêtent à vendre.
Œuvre polyphonique, écrite à la troisième personne, par laquelle l’auteur s’efforce d’appréhender la vision du monde de chacun des protagonistes.
Deux frères, trois sœurs, quelques personnes hors champ ou qui brillent et ponctuent le roman de leur absence. Une manière de parler ou plutôt une pudeur du non-dit qui tisse la trame des relations familiales. Une suite d’instantanés qui rythment la trame narrative.
Car le rythme est une donnée-clef de l’écriture de François Emmanuel. Il lui arrive de sacrifier à ce credo des passages d’une rare beauté, telle la scène où Marina retrouve son piano et la ferveur, enfouie dans sa mémoire, que suscitait, en elle,
Une rencontre impressionnante.
Apolline Elter
Regarde la vague, François Emmanuel, Paris, Editions du Seuil, août 2007, 197 pp. 17 €
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