» Il faut vieillir un peu pour connaître la valeur du moment et savoir qu’il ne revient jamais. »
S’il est un leit-motiv, fil conducteur des romans de Gilles Legardinier, c’est celui d’une convivialité existentielle. Avec humour, tendresse pudique, l’écrivain, aime rapprocher les générations. Exit les cloisons, les êtres de bonne volonté sont destinés à vivre ensemble, à partager tranches de vie, de tracas, et plus… si affinités.
Son dernier-né – Quelqu’un pour qui trembler – ne fait pas exception au principe, qui aborde le thème de la tardive paternité.
Médecin en mission en Inde, Thomas apprend, fortuitement, qu’il a une fille, Emma, âgée de 20 ans. Il rentre en France afin d’endosser, incognito, cette nouvelle donne, fascination, soucis, fierté, petit copain compris…
» Je n’ai plus peur de la vie. Je me contente de trembler pour ceux que j’aime »
Pour ce faire, il reprend la direction d’une résidence pour seniors, établie dans une ancienne crèche, aux côtés d’une usine désaffectée. Avec la complicité pétillante, de Pauline, l’infirmière, il apprend à gérer lubies, santé et joyeuses incongruités des résidents…
Du Gilles Legardinier, pure facture.
Une lecture – audiolivresque, en ce qui me concerne – qui fait du bien
AE
Quelqu’un pour qui trembler, Gilles Legardinier, roman, Ed. Fleuve noir, oct. 2015, Audiolib, février 2016. Texte intégral lu par Fabien Briche, Durée: 11 h 23 min.
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