Est-il besoin de vous préciser la salve d’applaudissements qui a salué, jeudi 5 janvier, la première soirée de l’édition 2023 du Festival Paris des Femmes (Théâtre de la Pépinière – Paris IIe arr.)
Une édition placée sous le thème de la promesse et l’exigence de textes profonds, émouvants, drôles, écrits par des auteures de talent, habités, portés par des comédiennes d’envergure et mis en scène par Benjamin Guillard.
A la Promesse norvégienne écrite par Claire Berest et son côté omelette soufflée si toniquement interprété par Naidra Ayadi, succéda De toi en moi, signée Olivia Ruiz, subtil et profond dialogue entre Pascale Arbillot et Colombe Ducrot, soutenu d’un bilan sans concession du respect des promesses de jeunesse. La dernière scène fut magistrale, théâtre d’un dialogue déconcertant et drôlissime sur les promesses d’une certaine civilisation et leurs bienfaits en matière, notamment, de la sexualité au féminin. Signée,Axelle Jah Njiké , elle s’intitulait, BONOBOS, UNE PARABOLE FEMINISTE et introduisit une joute verbale… esclaffante entre Marie-Sohna Condé et Laurianne Escaffre
Promesse tenue, assurément, salle comble et comblée
Un regret: n’avoir assisté qu’à la première soirée
Longue vie à ce Festival dirigé par la discrète, efficace et omniprésente Anne Rotenberg
Apolline Elter