« (…)il appartenait à la race peu répandue des ambitieux lucides, ceux qui préfèrent être les premiers dans leur village que les seconds dans Rome. »
De ce père violoniste, chansonnier, « revuiste », tendrement aimé, Françoise Dorin entreprend de raconter la vie – entrecoupée de deux guerres – par le biais d’une narration, judicieusement rythmée de dialogues avec le défunt.
Comédienne et auteur de chansons, elle aussi, Françoise Dorin revit les temps joyeux d’une jeunesse choyée, renouant de la sorte, les liens d’une complicité bien tranchée: » Mon père est reparti aussitôt « Là-Haut », avec ses points de suspension dans les yeux. Je crois savoir d’où il venait: de sa petite enfance ».
Prête-moi ta vie pour t’écrire Là-Haut, Françoise Dorin, Flammarion, janvier 2011, 320 pp, 19,9 €
Commentaires récents