La rencontre du narrateur – un certain Bernard.. – avec le fantasque, farfelu, exaspérant et… attachant Archibald, baron d’Handrax, fait mouche.
Sous prétexte de copier les oeuvres et d’écrire un ouvrage sur Henri Mouquin peintre d’autant plus oublié qu’il n’a pas existé, le narrateur se rend dans l’Allier chez un sien parent et principal collectionneur.
Le baron d’Handrax, vous l’aurez deviné.
Outre les oeuvres du peintre précité, Archibald collectionne les maisons – qu’il achète et laisse dans leur jus – les pistes d’essais à rédiger, issues de son imagination des plus débridées
Il organise des dîners de sosies, des plus réussis….
C’est dire comme Bernard Quiriny a trouvé chaussure à son pied
Et l’occasion idoine pour nous révéler des mantras de la plus haute importance:
« Chaque journée m’apparaît comme un procès dont je suis l’accusé et dont le verdict est rendu tous les soirs; si je suis là pour l’entendre, c’est que je suis acquitté.Chaque jour est un acquittement. Demain, nouveau procès. Et ainsi de suite. Mais on ne peut pas toujoursgagner: à la fin, le procureur l’emporte, et nous serons condamnés. »
Apolline Elter
Portrait du baron d’Handrax, Bernard Quiriny, roman, Ed. Rivages, janvier 2022, 160 p