« Mon hurlement intime, personne ne l’avait entendu. Pas plus moi qu’un autre. Mais il était présent au plus profond et c’est ce matin de mai, pont des Arts, mal intense, qu’il s’est profilé. »
Seul et désoeuvré, Julien s’assied sur un banc du Pont des Arts. Pont des Arts, pont désert, qui précipite sa solitude à l’extrême.
« Je n’ai jamais eu l’art de rendre les gens heureux autour de moi. Ni d’être heureux avec eux «
La solitude se fait détresse tandis qu’il passe en pensées le fil de sa vie.
Mais le pont est aussi passerelle.
D’une rencontre naîtra la possibilité d’une vie nouvelle.
Pont désert, Frank Andriat, roman, Desclée de Brouwer, janvier 2010,136 pp, 13 €
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